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Eby et David Cohen ont également discuté de la Coupe du monde de la FIFA 2026, des négociations en cours sur un traité modernisé du fleuve Columbia et de la possibilité pour les viticulteurs américains de s’associer aux établissements vinicoles de la Colombie-Britannique.
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Le premier ministre David Eby s’est rendu à Whistler lundi pour parler à l’ambassadeur des États-Unis, David Cohen, et faire pression en faveur de la levée des tarifs sur les importations de bois d’œuvre résineux canadien, tout en prenant soin d’éviter les discussions controversées sur l’état actuel du discours politique au sud de la frontière.
En février, le ministère du Commerce des États-Unis a annoncé qu’il augmenterait les tarifs sur le bois d’œuvre résineux canadien de 8,05 % à 13,86 %.
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« Il a accepté de revenir sur le sujet avec ses représentants commerciaux, et il a souligné que ce ne serait pas la première fois qu’il leur demanderait d’y jeter un œil », a déclaré Eby à Postmedia après la réunion.
« Mais nous nous apprêtons à imposer de nouveaux tarifs aux producteurs canadiens de bois d’œuvre, et le secteur subit déjà une pression considérable en raison des prix historiquement bas du bois d’œuvre. J’espérais que son équipe pourrait examiner la question et régler le problème de l’équilibre de notre balance commerciale. »
Le premier ministre a déclaré que les deux hommes ont également discuté des moyens par lesquels la province peut travailler avec les États-Unis pour tirer parti de la Coupe du monde de la FIFA 2026 pour des avantages économiques, des négociations en cours sur un traité modernisé du fleuve Columbia et de la possibilité que les viticulteurs américains s’associent aux vignobles de la Colombie-Britannique décimés par un hiver anormalement froid.
Eby a déclaré que la Coupe du monde semblait être une priorité absolue pour Cohen, l’ambassadeur citant la Coupe du monde féminine de la FIFA de l’année dernière à Sydney, en Australie, comme modèle de la manière dont 2026 peut être une aubaine économique pour le Canada et les États-Unis.
Le tournoi organisé en Australie a généré 1,32 milliard de dollars de retombées économiques pour l’économie de ce pays.
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Une idée, a déclaré Eby, serait que la province s’associe à Amtrak pour les améliorations que la compagnie ferroviaire a prévues pour sa ligne Cascades, de l’Oregon à Vancouver.
« La Colombie-Britannique a la possibilité de collaborer avec eux pour s’assurer qu’ils puissent utiliser certains de leurs nouveaux trains sur ce corridor, ce qui leur permet de travailler plus efficacement et de déplacer plus efficacement les gens entre nos deux pays. »
Eby a également pris le temps lundi de s’adresser au forum annuel de la région économique du Pacifique Nord-Ouest, qui se tenait à Whistler.
Il a déclaré aux journalistes lors d’une conférence de presse sans rapport avec l’événement que l’objectif de son discours était de renforcer les relations avec les partenaires transfrontaliers de Washington, de l’Oregon, de Californie, de l’Idaho, du Montana et de l’Alaska, et de garantir que les relations commerciales de la Colombie-Britannique avec les États-Unis restent en place quel que soit le résultat des élections américaines de novembre.
Bien qu’Eby ait critiqué de manière voilée Donald Trump et le Parti républicain pour avoir suggéré que « nous serions mieux lotis si nous isolions certains groupes pour dire aux gens qu’ils ne sont pas les bienvenus », il est resté pour la plupart à l’écart de l’expression de son opinion sur la politique américaine.
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Il a déclaré que les relations commerciales de la province avec les États-Unis sont trop importantes pour laisser les divergences politiques prendre le dessus.
« Quelle que soit notre orientation politique ou notre parti, nous bénéficions grandement de la relation étroite que nous entretenons avec les États-Unis, et ils bénéficient grandement de la relation étroite qu’ils entretiennent avec nous. »
À cette fin, le discours d’Eby aux dignitaires s’est principalement concentré sur les possibilités d’investissement privé dans l’avenir énergétique propre de la Colombie-Britannique, qu’il s’agisse de projets d’hydrogène propre ou d’opérations minières critiques.
Il a déclaré que le changement climatique crée non seulement des défis, mais aussi de nouvelles opportunités de collaboration et de développement économique.
« Notre principal avantage économique en Colombie-Britannique est la possibilité d’utiliser notre hydroélectricité pour produire des ressources à faible intensité de carbone », a-t-il déclaré. « Alors que votre gouvernement fédéral aux États-Unis étudie la possibilité d’imposer des tarifs liés à l’intensité de carbone, l’Union européenne étudie la même question, cela pourrait potentiellement constituer une opportunité d’exportation très importante pour nous ici en Colombie-Britannique. »
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