Auteur : Jan Coninx (Odigo Advocaten)
Au moins un mois avant la conclusion de tout accord de partenariat commercial, y compris la franchise ou la concession, (i) un premier projet de contrat et (ii) un document d’information précontractuelle (« DIP ») distinct doit être adressé au potentiel partenaire (par exemple le franchisé) sont transférés.
Cela devrait permettre au partenaire de porter un jugement éclairé sur la future collaboration.
Le PID devait contenir, entre autres, les dispositions contractuelles importantes.
Nouveau
Une nouvelle loi supprime la définition vague des « dispositions contractuelles clés » et exige que le PID inclue les dispositions suivantes (dans la mesure où elles sont incluses dans le contrat) :
l’indication si le contrat est conclu spécifiquement en contrepartie d’une personne ; la durée du contrat et les conditions de renouvellement ou de résiliation ainsi que ses conséquences financières ; l’indemnité directe ou indirecte à verser et sa révision éventuelle en cours de durée ou lors du renouvellement du contrat ; les frais de démarrage ou les frais récurrents tels que les frais de marketing, d’informatique, de transport et de formation, ainsi que les éventuelles conditions de changement ; toute exclusivité réservée ; les clauses de non-concurrence, leurs conditions et leurs conséquences en cas de violation ; les obligations lors de l’application de prix maximaux ; les obligations concernant l’installation minimale et l’achat minimum, ainsi que les conséquences si celles-ci ne sont pas respectées ; les restrictions à l’usage des droits de propriété intellectuelle ; les restrictions d’accès et d’utilisation des données des clients pendant et après le contrat ; les restrictions sur les ventes et la promotion en ligne ; les droits préférentiels de souscription ou d’option d’achat et les droits d’exercice ; les clauses relatives au rapport et à la dépendance du contrat à l’égard d’un contrat de location ou de tout autre accord relatif à l’implantation de l’entreprise ; les motifs de résiliation expresse du contrat et les conséquences financières de celle-ci, notamment en matière de frais et d’investissements ; la clause attributive de juridiction, le choix de la loi et la langue procédurale.
L’intention du législateur est que le PID fonctionne davantage comme un « document d’alarme ».
Depuis quand?
A compter du 1er septembre 2024, tout contrat de coopération commerciale nouveau, modifié ou renouvelé devra s’y conformer.
Source : Odigo Avocats