Bruxelles (The Brussels Morning Newspaper) – La Commission européenne impose désormais que les limites d’émissions soient respectées dans toutes les conditions de conduite, remettant en question la validité des moteurs diesel Euro 5 et Euro 6, ce qui pourrait affecter des millions de voitures.
Pourquoi la Commission européenne a-t-elle révisé les normes de limites d’émission ?
Dans le cadre d’une procédure devant la Cour de justice de l’Union européenne, la Commission européenne a révisé son avis juridique sur le respect des limites d’émissions. Celles-ci doivent désormais être respectées dans toutes les conditions de conduite, y compris à pleine charge. Jusqu’à présent, les émissions étaient estimées uniquement selon des exigences de test normalisées et comparables. Ce changement indique que toutes les normes Euro 5 et éventuellement Euro 6 deviennent discutables.
Quel est l’impact de la nouvelle réglementation sur les moteurs Euro 5 et 6 ?
Les nouvelles restrictions sur les anciens moteurs diesel concernent l’élimination progressive potentielle des moteurs diesel Euro 5 et Euro 6. Actuellement, en Allemagne, 4,3 millions de moteurs diesel répondant à la norme « Euro 5 » seront encore immatriculés d’ici 2024.
Jusqu’en 2017, les tests des voitures neuves étaient effectués selon le nouveau cycle de conduite européen (NEDC), qui calculait en laboratoire si les émissions respectaient les valeurs limites d’émission. Cependant, ce système n’a pas été jugé réaliste dans des conditions réelles et a été remplacé par la nouvelle procédure (RDE). Cependant, les anciens moteurs diesel « Euro 5 » ou « Euro 6 » sont toujours documentés selon le NEDC et utilisés sur les routes.
Que signifie l’arrêt de la Cour de justice européenne pour les véhicules diesel ?
Ces permis sont désormais remis en cause dans une affaire judiciaire en Allemagne, qui a été portée devant la Cour de justice de l’Union européenne. Selon le ministère des Transports, le procureur général a également souligné que les voitures doivent correspondre à des valeurs même en dehors des conditions de laboratoire.
La porte-parole de l’ADAC, Tagesschau, a évoqué la nécessité de défendre les propriétaires de voitures existantes et a jugé « inappropriées » les discussions sur une interdiction totale. Les voitures diesel plus anciennes ont été correctement répertoriées lors de leur mise sur le marché. « Selon les avocats de l’ADAC, les modifications apportées à la procédure de mesure au moment de l’homologation ne peuvent pas être appliquées rétroactivement par la suite. »
Une assurance automobile avec des voitures diesel obsolètes aurait des conséquences importantes pour l’ensemble de l’Union européenne. Une solution pourrait être d’affiner la réglementation pour refléter les changements législatifs pertinents apportés par la Commission et les États membres.