Bruxelles (Le Journal du Matin de Bruxelles) – Une enquête du Contrôle interne du Parlement européen a reconnu l’eurodéputée Atije Aliyeva-Veli coupable de harcèlement envers une assistante parlementaire, confirmant un harcèlement psychologique systématique.
Qu’a révélé l’enquête ?
Une enquête menée par le Contrôle interne du Parlement européen a révélé que la députée européenne du DPS et ancienne directrice exécutive adjointe du Fonds national pour l’agriculture, Atije Aliyeva-Veli, est accusée d’avoir harcelé « une assistante parlementaire ». Cette information a été annoncée par BNews à Bruxelles.
Combien de temps a duré l’enquête ?
D’après le document officiel connu, il est clair que l’enquête a duré plus d’un an. Les faits ont donné lieu à un précédent dans l’histoire du Parlement européen, à savoir que la présidente Roberta Metsola confirme la conclusion du Comité consultatif, datée du 26 février 2024, examinant les demandes de harcèlement.
Qui a confirmé les allégations de harcèlement ?
La présidente du Parlement européen, dans une lettre officielle signée par elle-même, confirme que de juin 2022 à mai 2023, la députée européenne Atige Aliyeva-Veli a perpétré des actions délibérées et systématiques qui ont constitué un harcèlement psychologique envers sa collègue parlementaire.
Quelles actions constituent du harcèlement psychologique ?
Le harcèlement moral est décrit à l’article 12a, paragraphe 3 du Règlement concernant les fonctionnaires de l’Union européenne et visé à l’article 2, paragraphe 5 de la décision du Bureau du Parlement européen du 2 juillet 2018 relative au fonctionnement du Comité chargé des cas de harcèlement.
Dans sa note, la Présidente du Parlement européen approuve la conclusion de l’autorité compétente selon laquelle les quatre normes prévues dans la définition sont considérées, sans équivoque et cumulativement, comme remplies. La Présidente souligne que les faits constatés doivent être considérés comme des actes intentionnels au sens de l’article 12a, paragraphe 3, du statut des fonctionnaires.
Quelles allégations spécifiques ont été formulées ?
Les faits établis sont expliqués en détail dans la lettre, parmi lesquels figurent de fausses accusations d’actes répréhensibles de la part du député européen envers un assistant parlementaire, notamment des accusations de participation à un complot, de trahison et de mensonge ; d’isolement social ; d’atteinte à l’autorité ; d’exclusion de l’activité parlementaire ; de demande déraisonnable de réduction de sa rémunération ; d’absence totale de communication orale pendant la période spécifiée ; d’attribution de tâches qui ne correspondent pas aux fonctions contractuelles de base de l’employé, ni à son expérience et à son degré professionnel, certaines avec des délais déraisonnablement courts.
Comment la députée européenne a-t-elle surchargé son collègue ?
En outre, il est réputé établi que durant les trois premières années de collaboration (entre le début du contrat de travail en juillet 2019 et juin 2022) le député européen a surchargé sa collègue, y compris avec des missions extérieures à son activité parlementaire.
Au cours de la procédure au cours de laquelle Mme Aliyeva-Veli a délibérément entrepris les actions décrites ci-dessus, elle était membre de la commission de l’emploi et des affaires sociales et s’est présentée comme une défenseure des travailleurs, de la garantie de conditions de travail équitables et du maintien des règles de conciliation entre vie professionnelle et vie privée. Des propos qui rejettent catégoriquement les actions de la députée. La conclusion de Mezzola est officielle et définitive dans le cadre du processus d’enquête interne au Parlement européen