La Norvège et l’Allemagne ont signé une proposition bilatérale visant à renforcer le rôle de l’OTAN dans la protection des infrastructures sous-marines critiques.
Lors de la réunion des ministres de la Défense de l’OTAN à Bruxelles le 17 octobre, le ministre norvégien de la Défense, Bjørn Arild Gram, le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, a signé une déclaration qui avait duré deux ans, à la suite de l’événement Nord Stream en 2022.
Les Alliés collaborent depuis lors pour garantir que leurs infrastructures sous-marines soient à l’abri d’un accident inexplicable ou d’un sabotage délibéré. Cela inclut le développement continu du Centre OTAN pour la sécurité des infrastructures sous-marines critiques.
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Gram a déclaré : « L’Allemagne et la Norvège sont déterminées à faire avancer cet important travail. En tant qu’Alliance, nous disposons de vastes zones maritimes dans la mer Noire, la mer Méditerranée, l’océan Atlantique et la mer du Nord et la mer Baltique. Ils sont recouverts d’infrastructures sous-marines assurant l’acheminement sûr de l’énergie et des communications. Nous devons donc continuer à unir nos forces.
Le ministre Pistorius a ajouté : « Les attaques hybrides contre des infrastructures sous-marines critiques constituent une menace considérable pour notre économie, nos communications et notre approvisionnement énergétique. Ensemble, l’Allemagne et la Norvège ont fait des propositions concrètes pour s’appuyer sur cette première initiative visant à renforcer davantage le rôle de l’OTAN dans la protection des infrastructures sous-marines critiques dans le cadre de notre dissuasion et de notre défense.
Outre le Centre maritime pour la sécurité des infrastructures sous-marines critiques, qui protège des milliers de kilomètres de pipelines et de câbles énergétiques sous-marins et qui a atteint sa capacité opérationnelle initiale en mars 2024, la déclaration de la Norvège et de l’Allemagne a proposé la création de cinq centres sous-marins critiques régionaux. (CUI), un pour chacune des cinq zones maritimes : la mer Baltique, la mer du Nord, l’Atlantique, la mer Méditerranée et la mer Noire.
Chacune des plateformes serait fournie par un allié de l’OTAN ou un groupe d’alliés. Les centres surveilleraient les infrastructures sous-marines et apporteraient une expertise régionale pour améliorer la connaissance de la situation dans le domaine sous-marin. Le personnel et les capacités des autorités nationales respectives pourraient être utilisés pour détecter les activités suspectes et dissuader les adversaires potentiels.
Dans le cadre de la déclaration initiale, la Norvège a proposé de mettre en place un hub CUI pour le Grand Nord, tandis que l’Allemagne a exprimé son intention de prendre la responsabilité de la mer Baltique.