Auteur: Acerta
Nous l’avons déjà annoncé au début de cette année : les trois zones de soutien existantes en Flandre seront remplacées par quatre zones de soutien à partir du 1er novembre 2024, chacune avec une validité de 6 ans. L’arrêté royal qui réglemente officiellement cette question a été récemment publié au Moniteur belge.
Principe
Les entreprises qui réalisent certains investissements sur un terrain situé dans l’une des « zones de support » bénéficient, sous certaines conditions, d’une réduction temporaire des coûts salariaux liés aux emplois créés grâce à l’investissement.
Cette réduction d’impôt est obtenue grâce au mécanisme de l’exonération partielle du paiement du précompte mobilier. L’employeur ne doit pas répercuter sur le fisc 25 pour cent du précompte mobilier qu’il retient sur la rémunération de ses salariés qui occupent les postes supplémentaires.
Pour bénéficier de cette réduction d’impôt, un certain nombre de conditions (administratives) doivent être remplies. Par exemple, un employeur qui souhaite bénéficier de la réduction d’impôt doit introduire un formulaire auprès du SPF Finances.
Plus d’informations sur cette mesure et ses conditions d’application sont disponibles ici.
Délimitation des « zones de soutien »
Seuls les investissements situés dans une certaine « zone de soutien » peuvent bénéficier de la réduction d’impôt.
Situation jusqu’au 31 octobre 2024
Il existe actuellement trois zones de soutien reconnues en Flandre :
Zone de soutien autour de Turnhout, valable jusqu’au 31 octobre 2024 ; Zone de soutien autour de Genk, valable jusqu’au 31 octobre 2024 ; Zone d’accompagnement autour de Zaventem-Vilvoorde, valable jusqu’au 31 mai 2028.
La reconnaissance de deux de ces trois zones va donc bientôt expirer.
Le précédent gouvernement flamand a ensuite demandé au gouvernement fédéral la reconnaissance de quatre autres zones de soutien :
Trois zones qui correspondent en grande partie aux zones de support actuelles.
Une nouvelle zone de soutien supplémentaire autour de la commune de Wielsbeke. Cette zone supplémentaire couvre une grande partie de la province de Flandre occidentale et une partie de la province de Flandre orientale.
Situation au 1er novembre 2024
A partir du 1er novembre, quatre zones de soutien seront reconnues en Flandre :
Zone d’accompagnement d’un rayon de 40 km autour de la ville de Turnhout, valable jusqu’au 31 octobre 2030 ; Zone d’accompagnement d’un rayon de 40 km autour de la ville de Genk, valable jusqu’au 31 octobre 2030 ; Zone d’accompagnement d’un rayon de 40 km autour de la commune de Machelen, valable jusqu’au 31 octobre 2030 ; Zone d’accompagnement d’un rayon de 40 km autour de la commune de Wielsbeke, valable jusqu’au 31 octobre 2030.
Au sein de ces zones d’accompagnement, sont éligibles les parcelles sur lesquelles sont implantées les zones industrielles, centres d’affaires, incubateurs, etc. mentionnés dans l’arrêté royal. Les parcelles cadastrales qui y correspondent se trouvent dans les annexes à l’arrêté royal et sur le site Internet du gouvernement (www.geopunt.be).
Ces zones ont une validité de six ans. Cela signifie que les employeurs qui souhaitent bénéficier de cette réduction d’impôt doivent avoir soumis leur formulaire de demande avant la fin de cette période.
Et qu’en est-il dans les deux autres régions ?
Cette reconnaissance est totalement distincte de la situation en Région wallonne et en Région de Bruxelles-Capitale. Les gouvernements des États eux-mêmes sont aux commandes dans cette affaire.
Il existe actuellement quatre zones d’accompagnement en Région wallonne. Ces zones resteront inchangées jusqu’au 30 avril 2027.
A ce jour, il n’existe pas de zones aidées en Région de Bruxelles-Capitale car aucune initiative n’a encore été prise pour demander la reconnaissance d’une telle zone auprès du gouvernement fédéral.
Arrêté royal du 16 septembre 2024 délimitant les zones de soutien en Région flamande autour de Genk, Turnhout, Machelen et Wielsbeke, BS 3 octobre 2024. Articles 275/8 et 275/9 WIB 92, tels qu’introduits par la loi du 15 mai 2014 d’exécution du pacte pour la compétitivité, l’emploi et la relance, Moniteur belge du 22 mai 2014.
Source : Acerta