Après des efforts de 11 heures pour empêcher les observateurs fédéraux de surveiller les bureaux de vote du Texas, l’État a conclu mardi un accord avec le ministère américain de la Justice (DOJ), autorisant ses observateurs à mener leur travail, bien que soumis à de strictes limitations.
Plus tôt ce mois-ci, le DOJ a annoncé son intention de surveiller les bureaux de vote dans 27 États alors que les électeurs votaient lors d’une élection présidentielle historiquement controversée. Bien qu’il s’agisse d’une pratique courante compte tenu du mandat de l’agence consistant à faire respecter les lois sur le droit de vote, cela a suscité cette semaine des plaintes de la part de plusieurs États gouvernés par les Républicains, dans un contexte de craintes croissantes d’ingérence électorale.
Lundi, le procureur général du Texas, Ken Paxton, a déposé une plainte fédérale visant à empêcher les observateurs du DOJ d’entrer dans les bureaux de vote de huit comtés du Texas. La plainte, déposée auprès du tribunal américain du district nord du Texas, affirmait que les autorités fédérales n’avaient aucun droit légal de surveiller les lieux de vote en vertu de la loi du Texas, qui limite strictement le nombre de personnes pouvant être présentes dans les lieux de vote.
En vertu de l’accord du matin des élections, les observateurs du DOJ resteront à l’extérieur des lieux de vote et des bureaux centraux de dépouillement tout en respectant les lois du Texas concernant la campagne électorale dans un rayon de 100 pieds des lieux de vote. L’accord vise à préserver le droit des électeurs de parler avec le personnel du DOJ s’ils choisissent d’exprimer leurs préoccupations ou de déposer des plaintes.
Alors que le DOJ a cité son autorité pour appliquer les lois fédérales sur le droit de vote, notamment le Voting Rights Act et l’Americans with Disabilities Act, le Texas a fait valoir que les observateurs fédéraux n’étaient admissibles à aucune des catégories d’observateurs de scrutin légalement autorisées par l’État et que le DOJ avait échoué. de citer une autorité spécifique pour entrer dans les lieux de vote.
Parmi les autres États qui ont contesté le mandat d’observation du DOJ figurent le Missouri et la Floride.