Auteur : Johan Dehaese (Dehaese & Dehaese)
Tour d’horizon des assouplissements depuis le 1er octobre 2024.
OPTION D’ANNULATION ÉLECTRONIQUE
Tant le preneur d’assurance que l’assureur auront la possibilité de résilier le contrat d’assurance par courrier électronique qualifié recommandé. Le terme « lettre recommandée » est remplacé par le terme « courrier recommandé ». De cette manière, l’annulation par voie numérique deviendra également possible, à condition d’utiliser une signature électronique qualifiée, par exemple via “C’est moi”.
COURTE PÉRIODE DE RÉSILIATION
Le délai dans lequel le preneur d’assurance, qu’il soit personne physique ou morale, peut s’opposer au renouvellement tacite de son contrat d’assurance est ramené de trois à deux mois avant la date d’expiration. Le preneur d’assurance disposera donc d’un mois supplémentaire pour résilier le contrat d’assurance. Toutefois, cette réduction ne s’applique qu’au preneur d’assurance et non à l’assureur. Celui-ci doit en informer le preneur d’assurance au moins trois mois avant la date d’expiration. Attention : ce changement ne s’applique pas aux contrats conclus pour une durée supérieure à un an.
CONTINUITÉ DE LA COUVERTURE D’ASSURANCE
Enfin, le preneur d’assurance peut demander à son nouvel assureur ou intermédiaire de résilier en son nom le contrat d’assurance existant. Le nouvel assureur veillera alors également à ce que la nouvelle couverture d’assurance prenne effet à l’expiration du délai de préavis. Il est important que cette demande ne puisse être refusée, qu’il s’agisse d’une assurance obligatoire ou non obligatoire.
DÉCISION
Depuis le 1er octobre, la résiliabilité des polices d’assurance de votre entreprise a changé. Reste cependant la question de savoir si ces nouveautés, qui visent à simplifier la procédure d’annulation, ne rendent pas la procédure d’annulation encore plus complexe. De cette manière, de nouvelles options d’annulation sont créées, mais les anciennes options restent également.
Les nouvelles règles ne s’appliquent pas non plus à tous les contrats d’assurance. Par exemple, les assurances accidents du travail, maladie ou vie ne relèvent pas du champ d’application, des règles différentes s’appliquent donc. L’assistance d’un avocat spécialisé en droit des assurances offrira donc une plus-value significative dans ce dossier de plus en plus complexe.
Bron : Dehaese & Dehaese