Les députés ont fait part de leurs inquiétudes concernant Hong Kong, notamment les cas de Jimmy Lai et des 45 militants récemment condamnés en vertu de la loi sur la sécurité nationale.
Le gouvernement de Hong Kong doit, affirment les membres de la zone euro, libérer « immédiatement et sans condition » tous les hommes politiques, militants et journalistes pro-démocratie condamnés pour des raisons de sécurité nationale et abandonner toutes les charges retenues contre eux.
Parmi eux, ajoutent-ils, figurent Jimmy Lai et Chung Pui-Ken, et abandonnent toutes les charges retenues contre eux, affirment les députés.
La loi sur la sécurité nationale et l’ordonnance de sauvegarde de la sécurité nationale, qui constituent une grave violation du droit international, des libertés fondamentales et de l’État de droit à Hong Kong, doivent être abrogées, ajoutent-ils. Le Parlement condamne également l’application extraterritoriale de la loi sur la sécurité nationale et la répression croissante exercée par les autorités chinoises et hongkongaises à l’encontre des communautés de la diaspora dans l’UE.
La répression croissante et systématique des femmes en Iran
Les députés exhortent le Conseil à revoir ses conclusions de 2020 sur Hong Kong et à imposer des sanctions aux responsables de Hong Kong et de la Chine responsables de violations des droits de l’homme. Ils condamnent l’exploitation de la position commerciale mondiale de Hong Kong pour échapper aux sanctions internationales imposées à la Russie, à l’Iran et à la Corée du Nord, notamment par la fourniture de technologies avancées, le commerce du pétrole et la fourniture de services financiers. Ils exigent également la révocation du traitement douanier favorable de Hong Kong et une révision du statut du Bureau économique et commercial de Hong Kong à Bruxelles. La résolution a été adoptée par 473 voix pour, 23 contre et 98 abstentions.
Les députés condamnent la détention arbitraire de femmes en Iran, notamment Ahoo Daryaei, qui a enlevé ses vêtements et s’est assise partiellement déshabillée dans le cadre de sa manifestation dans la cour de l’université de Téhéran le 2 novembre 2024. Elle a été qualifiée de « mentalement inapte » et soumise à des soins psychiatriques. l’emprisonnement, une pratique qui, selon les députés, s’apparente à de la torture. La résolution exhorte les autorités iraniennes à abroger la législation discriminatoire à l’égard des femmes et des filles et à démanteler la « police des mœurs » et autres institutions répressives.
Ils exigent également la libération immédiate et inconditionnelle de tous les défenseurs des droits des femmes et autres victimes de détention arbitraire, y compris les citoyens de l’UE, et condamnent la persécution des minorités ethniques et religieuses en Iran, comme les femmes bha’ies.
Réitérant son appel au Conseil pour qu’il désigne le Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) comme organisation terroriste, le Parlement demande également au gouvernement iranien d’accorder un accès sans restriction à la mission d’établissement des faits des Nations unies et au rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme en Iran. Iran. La résolution a été adoptée par 562 voix pour, 2 contre et 30 abstentions.
Le rétrécissement de l’espace réservé à la société civile au Cambodge, en particulier le cas de l’organisation de défense des droits du travail CENTRAL. Dans une résolution adoptée aujourd’hui, le Parlement demande la fin immédiate de la répression et du harcèlement contre la société civile et les prisonniers politiques au Cambodge, ainsi que leur libération. Les députés demandent à l’UE d’augmenter son soutien, y compris son aide financière, à la société civile cambodgienne.
Ils exhortent les autorités cambodgiennes à modifier la loi sur les syndicats et la loi sur les associations et les organisations non gouvernementales (LANGO), afin de les aligner sur les droits de l’homme et les normes internationales du travail afin de garantir la protection des travailleurs et de la société civile.
Les députés soulignent que le respect des droits de l’homme et la sauvegarde des libertés de la société civile doivent être des conditions préalables à la coopération économique, au commerce et aux investissements. Ils appellent les entreprises opérant dans l’UE qui s’approvisionnent au Cambodge à faire preuve d’une diligence raisonnable en matière de droits de l’homme dans leurs chaînes d’approvisionnement. La résolution souligne également la nécessité d’évaluer l’éligibilité du Cambodge aux tarifs commerciaux préférentiels dans le cadre du programme « Tout sauf les armes » en fonction du respect par le gouvernement des normes relatives aux droits de l’homme.
La résolution a été adoptée par 492 voix pour, 5 contre et 102 abstentions.