Auteur: Atrius
Depuis le 1er octobre 2024, de nouvelles règles sont entrées en vigueur imposant des modalités de paiement aux assureurs. Si ces délais ne sont pas respectés, des sanctions seront imposées pour accélérer le règlement des sinistres. La loi du 17 mars 2024 prévoit un cadre plus clair, pour que les assurés soient plus forts dans la démarche. Qu’est-ce que cela signifie pour vous concrètement ?
Quelles sont les assurances couvertes ?
Les nouvelles règles s’appliquent aux polices d’assurance pour lesquelles aucune condition de paiement spécifique n’a encore été imposée à l’assureur. Concrètement, depuis le 1er octobre 2024, les nouvelles modalités et sanctions associées s’appliquent aux contrats d’assurance suivants :
assurance responsabilité civile (sauf BA Motor Vehicles) assurance entreprise assurance incendie (sauf risques simples) assurance maladie et accidents (sauf assurance accidents du travail)
Ces règles s’appliquent aux demandes de dommages et intérêts déposées à partir du 1er octobre 2024.
Le délai de réponse de l’assureur
Si l’assureur conteste la couverture d’un sinistre, il doit répondre par écrit dans un délai de trois mois et motiver cette contestation. Si l’assureur ne répond pas à temps ou n’explique pas les raisons pour lesquelles il conteste la couverture, une amende forfaitaire de 300 € suivra automatiquement. S’il ne répond pas après un rappel, une amende supplémentaire de 300 € par jour sera infligée.
Paiement plus rapide au bénéficiaire
Une fois que l’assureur dispose de toutes les informations et qu’il n’y a plus de contestation sur la couverture des dommages et l’estimation du montant à payer, il doit payer dans les 30 jours. S’il existe un montant partiel non contesté, il doit être payé dans le même délai de 30 jours. En cas de retard de paiement, des intérêts équivalant à deux fois le taux d’intérêt légal seront automatiquement facturés.
Suspension dans des situations exceptionnelles
Les assureurs peuvent suspendre temporairement le délai, mais seulement s’ils peuvent prouver que le retard est indépendant de leur volonté. Ils doivent en informer le bénéficiaire par écrit. Après cette suspension, le délai se poursuit pour le temps restant.
Avec ces nouvelles règles, le législateur veut inciter les assureurs à agir plus rapidement et à protéger les intérêts des assurés.
Bron : Atrius