Auteurs: Christoph Pixner et Erik The Calwé (Hys Advocates)
Quiconque utilise la promotion du tourisme de Bruxelles apprend que le surréalisme est plus qu’un mouvement artistique à Bruxelles. “N’hésitez pas à l’appeler un art de la vie!” C’est là.
Il semble que les Bruxelles et le gouvernement fédéral suivent eux-mêmes ces conseils. Après tout, il existe actuellement un conflit entre la région de Bruxelles et le gouvernement fédéral concernant l’enregistrement des contrats de location.
Ce conflit n’est pas seulement sans obligation pour les citoyens et les entreprises de Bruxelles, car il a conduit au fait que les contrats de location à Bruxelles doivent être enregistrés deux fois à partir du 1er janvier 2025, à la fois régionalement et au niveau fédéral.
Cependant, cette discussion, que nous pouvons appeler en toute sécurité le surréalisme juridique, offre un aperçu du fonctionnement de notre État fédéral.
Contexte du conflit Le gouvernement de Bruxelles a créé un calendrier pour les prix de la location de référence, cela prétendument, pour permettre aux parties de se baser sur des données objectives pour coordonner le loyer. Pour nourrir cette base de données, le gouvernement de Bruxelles a voulu utiliser les informations qui apparaissent à partir de l’enregistrement obligatoire des contrats de location à l’administration fédérale. Cependant, ce dernier déclare que pour des raisons de confidentialité, il ne peut pas transmettre à l’administration de Bruxelles. Pour cette raison, le gouvernement de Bruxelles lui-même a voulu collecter ces informations et inspecté le Parlement de Bruxelles en avril 2024, en vertu du secrétaire d’État au logement Nawal Ben Hamou (PS), une bonne ordonnance qui fait que l’enregistrement des contrats de location contracte la compétence exclusive des Bruxelles Région. Ce n’est un secret pour personne que cette partie, et en attendant également Ecolo et PTB, souhaitent établir le calendrier purement informatif des prix de la location de référence, un instrument contraignant, où en cas de différence par rapport à 20% avec le loyer convenu, le locataire Ce serait un tribunal pour pouvoir ordonner d’obtenir un ajustement du prix de location. Une telle initiative n’est pas appréciée par tout le monde, et son adéquation pour s’attaquer au grand problème de logement dans la région de Bruxelles est contestée par beaucoup (non sans surprise également par la plupart des organisations de propriétaires). Cependant, la compétence de la région de Bruxelles concernant cet enregistrement a été contestée par le ministre fédéral des Finances Vincent Van Peteghem (CD&V), qui déclare que l’enregistrement de location est une autorité fédérale. Le gouvernement fédéral a donc soumis une demande d’annulation à la Cour constitutionnelle (numéro 8285). Cette profession est suspendue, mais une décision n’est attendue que dans la seconde moitié de 2025. Le résultat: Double enregistrement obligatoire, car les deux autorités s’en tiennent à leur propre obligation, les contrats de location, du moins pour le moment, doivent être enregistrés doubles, sinon les propriétaires et les locataires risquent des sanctions. L’amende fédérale est de 25 € pour la non-inscription. Au niveau de Bruxelles, le locataire peut annuler le contrat sans période de préavis ni remboursement si l’enregistrement n’est pas terminé. Les réactions et les critiques des organisations immobilières telles que CIB et Federia parlent d’un «État kafkaian» et d’un «manque total de respect pour les citoyens et les professionnels de l’immobilier». Dans la correspondance entre les propriétaires francophones et les copropriétaires Syndicate (SNPC) et le logement de Bruxelles, le service du logement accuse même ses collègues du financement fédéral de la fonction publique de la loi. En fait, l’administration de Bruxelles est d’avis que les propriétaires qui transmettent les données privées des locataires à l’administration fédérale violeraient le règlement général sur la protection des données (AVG / RGPD). Surréalisme … quelqu’un? Le gouvernement fédéral ne fait que défier l’abolition de l’obligation d’enregistrement fédéral, de sorte que même avec une décision, le double enregistrement reste nécessaire. Il y a des critiques du fait que les deux gouvernements souhaitent principalement collecter des informations sur les contrats de location, sans tenir compte du fardeau administratif des locataires et des propriétaires. Solution pratique: Myrent Pro Pour réduire le fardeau administratif, un couplage API a été effectué dans l’outil Myrent Pro. Cela transmet automatiquement l’enregistrement de la location aux Bruxelles et au gouvernement fédéral, afin que les professionnels de l’immobilier ne soient que de saisir une contribution. Conclusion:
En raison du remorqueur légal entre les Bruxelles et le gouvernement fédéral, les locataires, les propriétaires et les professionnels de l’immobilier sont obligés d’enregistrer les contrats deux fois. Une solution à court terme semble peu probable, car les deux autorités prennent leur position et l’affaire n’a pas encore été réglée par la Cour constitutionnelle.
Il attend que le gouvernement finira par tirer le plus longtemps, mais la victime de cette lutte de pouvoir est enfin sans aucun doute le propriétaire de Bruxelles, qui pourrait bientôt également être confronté à des prix de location de référence contraignants, déterminés sur la base de l’enregistrement obligatoire de Bruxelles. Les propriétaires de Bruxelles sont donc mieux en mesure de rester informés.
Source: Orys Advocaten