Amnesty International a appelé les candidats à la présidentielle de l’Équateur pour répondre aux préoccupations des droits de l’homme s’il était élu dans une lettre ouverte publiée vendredi avant le vote de ruissellement détruit qui devrait avoir lieu le 13 avril 2025. Au fil des ans, de nombreux organes internationaux ont soulevé des préoccupations concernant les violations potentielles des droits humains dans le pays.
L’élection présidentielle du 9 février a abouti à une égalité entre le président Daniel Noboa, qui a tenu ses fonctions depuis novembre 2023, et Luisa González. Divers problèmes de droit et de droits de l’homme sont apparus lors de la présidence de Noboa. En mai 2024, le président Noboa a publié un nouvel état d’urgence localisé de 60 jours même si la Cour constitutionnelle a jugé que la précédente était inconstitutionnelle. Tout au long de 2024, il y a eu des allégations d’arrestations de masse, de tueries extrajudiciaires, de torture et de disparitions forcées.
En mai 2024, Human Rights Watch (HRW) a écrit une lettre exprimant sa préoccupation concernant l’annonce par Noboa d’un «conflit armé interne», qu’elle croyait «manquante» et a ouvert «la porte aux violations des droits de l’homme». Il a exhorté le gouvernement à répondre avec une politique qui respecte les droits de l’homme.
En décembre 2024, un incident impliquant la disparition forcée de quatre garçons âgés de 11 à 15 ans s’est produit aux mains de l’armée. La Commission des droits de l’homme a déposé une requête à la commission des Nations Unies sur les disparitions appliquées, tandis que le gouvernement a nié les allégations.
La lettre d’Amnesty International mentionne explicitement les allégations de disparitions forcées et d’autres allégations de violations des droits de l’homme et demande que les candidats répondent à ces préoccupations par le biais d’une politique conforme aux droits de l’homme. La lettre dit:
Face à des allégations de disparitions forcées et d’exécutions extrajudiciaires dans les opérations militaires, que ferez-vous pour garantir que vos politiques de sécurité respectent les droits de l’homme? Face à des rapports d’actes de torture possibles commis dans les prisons, que ferez-vous pour faire face aux crises de la prison?…
Le débat présidentiel final entre les deux candidats est prévu pour le 23 mars, le vote révolutionnaire qui devrait avoir lieu le 13 avril.