Auteur : Marc Vandecasteele (LegalNews)
Le 8 décembre 2023, le Centre d’information de la Cour des comptes s’est penché sur la question suivante : « Un réviseur d’entreprises peut-il accepter une mission dans une entreprise qui est légalement obligée de désigner un commissaire aux comptes, mais qui n’a plus de commissaire aux comptes pour le est-ce dû à la démission du commissaire aux comptes ? qui a été nommé ?
La question posée était la suivante :
« Nous avons été contactés par la société C pour établir le rapport d’apport en nature d’un projet d’apport d’un prêt subordonné. La société X est légalement tenue de nommer un directeur de surveillance et avait déjà nommé un directeur de surveillance. Cependant, ce commissaire a démissionné à partir du 1/9/2023 pour des raisons d’indépendance et la contribution doit être versée avant le 22/9/2023. Entreprise L’acte devrait définitivement être exécuté en septembre. Question : pouvons-nous, en tant que réviseur d’entreprise, accepter cette mission si aucun réviseur d’entreprises n’a été désigné et qu’ils y sont légalement obligés, mais pouvons-nous démontrer qu’ils ont pris les mesures nécessaires pour nommer très prochainement un nouveau réviseur d’entreprises ?
La réponse du Centre d’information du Bureau des commissaires aux comptes est claire :
« Pour répondre à la question, la CICI se réfère pleinement à l’avis de la CICI du 22 juin 2023 : Missions spéciales (CAC) – Entreprises qui ne parviennent pas à nommer un commissaire (icci.be). Comme indiqué dans l’avis susmentionné, il existe une participation pénale potentielle à l’infraction pénale principale de l’article 3:97, § 1 CSA lorsqu’un réviseur d’entreprise ou un expert-comptable exerce une mission particulière dans une entreprise qui est légalement tenue de désigner un contrôleur. directeur., mais n’a pas réussi à le faire. L’analyse ci-dessus s’applique également dans le cas d’un apport en nature. La nomination d’un commissaire est la seule option.
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