Les autorités iraniennes sont sur le point d’obtenir des peines d’amputation des doigts contre trois prisonniers dès le 11 avril 2025. Amnesty International a averti vendredi que les condamnations à amputation, équivalant à la torture et au refus de représentation juridique sont des violations du droit international.
Les autorités iraniennes ont informé les hommes – Hadi Rostami, Mehdi Sharifian et Mehdi Shahivand – qu’ils sont condamnés à «Avoir quatre doigts sur leurs mains droites complètement coupés afin que seule la paume de leurs mains et des pouces reste. » TLes condamnations héritières peuvent être exercées dès le 11 avril 2025. Amnesty International a exhorté la communauté internationale à intervenir et à faire pression sur l’Iran pour arrêter ce qu’il appelle un «spectacle de brutalité».
Selon le groupe, les condamnations seraient fondées sur des confessions contraignantes obtenues en vertu de la torture et émises à la suite des procès, l’amnistie décrit comme très injuste. Les prisonniers ont été reconnus coupables de vol en 2019 et condamnés à l’ablation de quatre doigts de leurs mains droites.
Les trois hommes se sont vu refuser l’accès à des conseils juridiques pendant la phase d’enquête et ont été condamnés sur la base de confessions extraites par sévère abus physique et psychologique. Ceux-ci comprenaient des coups, des flggings et des menaces de violence sexuelle. Malgré les allégations de torture soulevées au procès, les tribunaux iraniens – y compris la Cour suprême – ont fonctionné pour ordonner des enquêtes indépendantes.
Hadi Rostami a écrit une lettre ouverte aux organisations des droits de l’homme, les exhortant à intervenir:
Moi, Hadi Rostami, un détenu d’Ilam, a été incarcéré dans la prison centrale d’Orumiyeh depuis 2017 pour «vol» et condamné à l’amputation de quatre doigts sur la droite – malgré mon innocence. J’ai déclaré à plusieurs reprises que je n’ai aucune connaissance des 22 cas de vol répertoriés dans mon dossier. Cependant, dans le centre de détention du service d’enquête criminelle d’Orumiyeh, j’ai été soumis à de graves tortures et obligé de signer des papiers vides. Même alors, j’ai continué à affirmer mon innocence, mais ma voix a été ignorée.
La phrase, conformément au code pénal islamique de l’Iran, fait partie d’un cadre plus large de châtiments corporels qui a été utilisé pour lutter contre des crimes tels que le vol. Alors que l’amputation est légalement sanctionnée en Iran, cette pratique contredit diverses normes juridiques internationales, en particulier les obligations en matière de droits de l’homme en vertu des traités auxquels l’Iran est partie. Cela reflète un système juridique qui reste résistant à la pression internationale pour la réforme.
Ce dernier avertissement fait suite à un incident similaire en septembre 2024, lorsque les autorités ont ampuré les doigts de deux individus pour vol. Les victimes de ces sanctions proviennent massivement de communautés marginalisées ou économiquement vulnérables. Amnesty rapporte que la pratique inflige non seulement des préjudices irréversibles, mais renforce davantage la pauvreté et la discrimination à l’égard des personnes handicapées en Iran.