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En 2020, la Région a dégagé un montant annuel historique de 260 millions € afin de financer un accord non-marchand durant la période 2021-2024. C’est donc au total près de 710 millions € que la Wallonie a investis en quatre ans pour le personnel du secteur non-marchand.
Grâce à ce budget, des mesures concrètes sont prises avec des impacts directs sur les travailleurs et
travailleuses.
En voici quelques exemples :
- Dans les maisons de repos et les maisons de repos et de soins, une aide-soignante à 4/5 avec 12 ans d’ancienneté gagnait avant la réforme 2.339 € brut/mois. Elle percevra désormais, grâce à son passage à l’IFIC (Institut de classification des fonctions), 2.508 € brut/mois soit ‘est-à-dire un gain de 169 € tous les mois.
- Dans le même secteur, une assistante sociale travaillant à temps plein avec 3 ans et 8 mois d’ancienneté gagnait, avant le passage à l’IFIC, 3.071 € brut/mois. Elle gagne désormais 3.445 € brut/mois ; soit un gain de 374 EUR tous les mois.
- Dans le secteur de l’aide à domicile, une travailleuse qui vient de prendre ses fonctions comme aide familiale, touchera 180 € brut de plus par mois.
- Pour des métiers difficiles, une aide familiale qui compte 26 années de service, proche de fêter ses 58 ans qui souhaite s’occuper de ses futurs petits enfants. Elle pourra passer de 38 h semaine à 32 h sans perdre un euro de rémunération. Si elle souhaite poursuivre à 38 h, elle gagnera 455,70 € bruts en plus chaque mois.
- En entreprise de travail adapté, le personnel a également bénéficié d’une revalorisation barémique, soit une augmentation 0,55 €/heure et de 2,5 % de la prime de fin d’année. Une progression barémique en faveur du personnel de production en situation de handicap va par ailleurs être instaurée.
- Concernant les services d’accueil, d’hébergement et d’aide en milieu de vie pour personnes en situation de handicap, une réduction collective du temps de travail avec embauche compensatoire a été mise en place à partir de 55 ans.
Certaines mesures ont déjà été intégrées dans les règles de subventionnement organiques, permettant d’assurer la pérennisation de celles-ci. Pour les autres mesures, ce travail est en cours mais nécessite, dans l’intervalle, d’accorder les moyens financiers aux opérateurs par le biais d’arrêtés de financement