Une nouvelle enquête auprès des avocats australiens montre qu’un avocat sur cinq cherche à quitter son cabinet, le revers de la médaille étant que quatre sur cinq y restent. Mais cette statistique est-elle préoccupante ou non pour les cabinets d’avocats australiens ?
La neuvième édition de l’enquête Legal Firm of Choice, menée par Agile Market Intelligence pour Lawyers Weekly, met en lumière les projets de carrière des professionnels du secteur privé en Australie.
Sur les 401 personnes interrogées, 82 pour cent n’envisagent pas actuellement de quitter leur entreprise, ce qui indique une amélioration par rapport aux 73 pour cent de l’année précédente. Cependant, 18 pour cent expriment leur intention de trouver un nouvel employeur.
Notamment, 20 pour cent des hommes avocats et 17 pour cent des femmes avocats envisagent de changer d’employeur.
La tranche d’âge la plus susceptible d’envisager de partir est celle des 30 à 39 ans, avec 25 % d’entre eux exprimant cette intention. Par ailleurs, les avocats ayant quatre à six ans d’expérience post-qualifiée envisagent notamment de déménager, 24 % d’entre eux envisageant de partir.
Concernant les destinations potentielles, 41 pour cent de ceux qui souhaitent partir envisagent de rejoindre un autre cabinet d’avocats, 12 pour cent envisagent un rôle gouvernemental, 18 pour cent préfèrent un poste en interne, 6 pour cent envisagent de créer leur propre cabinet d’avocats et 24 pour cent envisagent de quitter le profession juridique entièrement.
Mouvements de rétention dans les cabinets d’avocats australiens
Le rédacteur en chef de Lawyers Weekly, Jérôme Doraisamy, suggère que les 18 pour cent qui envisagent de partir devraient inciter les cabinets à se concentrer sur la rétention du personnel. Les efforts visant à retenir le personnel juridique ont donné lieu à une augmentation des salaires et des primes ainsi qu’à des avantages supplémentaires en matière de « vie professionnelle » offerts par les cabinets d’avocats.
Tout en reconnaissant les défis, il note que moins d’avocats expriment le désir de passer à autre chose que l’année précédente. Doraisamy souligne l’importance de comprendre les besoins uniques des avocats et recommande des efforts continus en matière de communication, de culture, de leadership, de soutien au bien-être et de reconnaissance des performances des dirigeants du cabinet en 2024.
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