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La loi sur l’immigration
Un groupe représentant les juges de l’immigration doit obtenir l’approbation du DOJ avant de parler publiquement
5 mars 2024, 15h28 CST
Un groupe représentant les juges de l’immigration s’est prononcé dans le passé pour critiquer l’administration des tribunaux et plaider en faveur d’une plus grande indépendance. Mais désormais, les représentants de l’Association nationale des juges de l’immigration ne peuvent pas s’adresser au Congrès, aux journalistes et aux forums professionnels sans l’approbation du ministère de la Justice. (Photo de Kevin Grant/Shutterstock)
Un groupe représentant les juges de l’immigration s’est prononcé dans le passé pour critiquer l’administration des tribunaux et plaider en faveur d’une plus grande indépendance.
Mais désormais, les représentants de l’Association nationale des juges de l’immigration ne peuvent pas s’adresser au Congrès, aux journalistes et aux forums professionnels sans l’approbation du ministère de la Justice, rapportent l’Associated Press et le Government Executive. Il leur est également interdit d’écrire des articles et des billets de blog sans approbation.
L’interdiction a été imposée dans une directive du 15 février par la juge Sheila McNulty, juge en chef de l’immigration du Bureau exécutif de l’examen de l’immigration du DOJ, qui est le bureau du DOJ qui supervise le système judiciaire de l’immigration.
McNulty a déclaré que tout accord de négociation préservant le droit de s’exprimer n’est plus valable parce que l’Association nationale des juges de l’immigration a perdu sa reconnaissance en tant que syndicat en novembre 2020. L’Association nationale des juges de l’immigration fait appel de cette décision de l’Autorité fédérale des relations de travail.
L’AP a contacté les dirigeants syndicaux Mimi Tsankov et Samuel B. Cole pour obtenir leurs commentaires. Ils ont déclaré qu’ils n’étaient pas autorisés à commenter sans approbation.
Matt Biggs, président de la Fédération internationale des ingénieurs professionnels et techniques, a qualifié la directive de « assez draconienne » et de « assez sans précédent » dans une interview avec l’exécutif gouvernemental. La fédération est le syndicat parent de l’Association nationale des juges de l’immigration.