Auteur : Avocats Mint
Dans notre troisième thème, nous nous concentrons sur les parents divorcés ayant des enfants mineurs. Ces dernières années, on a assisté à une augmentation des divorces, ce qui a entraîné une augmentation du nombre de familles monoparentales avec enfants mineurs. La relation avec l’ex-partenaire n’est pas toujours optimale. Les parents s’inquiètent donc souvent du sort de leurs enfants à leur décès.
Cadre juridique
Si vous n’arrangez rien, le législateur prévoit qu’après le décès de l’un des parents, la succession sera partagée entre les enfants. S’il y a deux enfants, ils recevront chacun la moitié. Les enfants mineurs peuvent donc hériter.
Ils sont légalement frappés d’incapacité jusqu’à leur 18e anniversaire. Ils ne peuvent donc pas gérer eux-mêmes les biens qu’ils reçoivent du domaine. Ils seront donc représentés.
Dans le cadre de cette représentation, l’ex-conjoint entre en scène. Ainsi, les parents exercent conjointement l’autorité parentale sur la personne et les biens de l’enfant. Cela signifie qu’ils gèrent conjointement le patrimoine des enfants. Si l’un d’eux décède, le parent restant continuera seul cette gestion.
Jusqu’à ce que les enfants atteignent l’âge de la majorité, l’ex-conjoint gérera les actifs de sa succession.
Cette gestion comprend également l’usufruit parental sur les biens des enfants. Cela signifie que l’ex-partenaire reçoit le produit de la succession du parent décédé. Cela inclut, entre autres : le fait qu’il soit autorisé à vivre dans le logement et/ou à percevoir d’éventuels revenus locatifs. Il reçoit également des intérêts sur les comptes dont l’enfant est titulaire, des dividendes versés sur des actions au nom de l’enfant ou des revenus de placements au nom de l’enfant.
Solutions?
Heureusement, il existe des solutions à ce problème et l’usufruit parental peut être exclu.
Cela peut être fait par volonté. Par exemple, l’usufruit peut être accordé temporairement à un conseiller de confiance de votre choix. Cette personne prendra alors temporairement en charge la gestion des marchandises. Les enfants ne reçoivent que la nue-propriété jusqu’à leur majorité. L’ex-conjoint ne peut pas interférer avec l’héritage.
Il est important de bien réfléchir à la formulation et de désigner plusieurs confidents si, par exemple, l’un d’entre eux est déjà décédé. De plus, il est préférable de choisir un confident apparenté pour éviter des droits de succession élevés.
Si vous avez constitué un patrimoine plus important, il peut être utile de mettre en place un partenariat. Les actifs de la société mère sont ensuite placés dans cette société. Le parent peut alors nommer un ou plusieurs confidents comme gérant. Ce sont ces gestionnaires qui géreront ensuite les actifs. L’avantage est qu’un partenariat est facile à mettre en place, flexible et doté d’une grande liberté contractuelle.
Les enfants n’héritent alors que des parts de cette société, ce qui signifie que l’ex-partenaire est également exclu de la gestion de la succession. Le conseiller de confiance ne reçoit ici non plus aucun usufruit, mais peut percevoir une indemnité pour le suivi. Il est également important de rédiger de bons accords contractuels.
Prédécès de l’enfant après le décès d’un parent
D’un autre côté, il faut également considérer le scénario dans lequel l’un des parents décède puis les enfants meurent avant l’autre parent. En cas de décès sans enfant de son enfant, l’ex-conjoint sera appelé à la succession de l’enfant et recevra donc indirectement des biens de son ex-conjoint. Cela peut être évité grâce à un don résiduel ou fidei commis de residuo.
Source : Avocats de la Monnaie