Dans un communiqué publié vendredi, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a mis en garde contre les « violations à plusieurs niveaux des droits humains des Palestiniens » qui se produisent en Cisjordanie occupée, y compris à Jérusalem-Est. Le communiqué note en outre que 132 Palestiniens, dont 41 enfants, ont été tués en Cisjordanie depuis les attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre et la réponse d’Israël. Deux soldats israéliens ont également été tués.
Le communiqué indique que la présence militaire israélienne dans la région contribue à la violence des colons, soulignant que des armes et des tactiques militaires ont été utilisées contre des civils, notamment une frappe aérienne sur le camp de réfugiés de Jénine, ainsi que des attaques quotidiennes perpétrées par des personnes portant des armes à feu. Il allègue en outre ce qui suit :
[S]Les colons étaient accompagnés de membres des forces israéliennes ou portaient des uniformes et des fusils militaires. Outre l’impunité quasi totale des actes de violence commis par les colons, nous sommes préoccupés par le fait que les colons armés agissent avec l’assentiment et la collaboration des forces et des autorités israéliennes.
Le communiqué rapporte que depuis le 7 octobre, près de 1 000 Palestiniens issus de communautés d’éleveurs ont été déplacés, souvent après avoir reçu des ultimatums pour quitter leurs foyers sous peine d’être tués. L’ONU affirme que les Palestiniens ont reçu des tracts les avertissant d’évacuer sous peine d’être « éliminés ».
Le Forum politique israélien décrit les colons de Cisjordanie comme des communautés « situées dans des territoires acquis par Israël lors de la guerre des Six Jours en 1967 et qui ne sont pas sous souveraineté israélienne ». La communauté internationale, y compris les États-Unis, a exprimé son opposition à la politique de colonisation israélienne en Cisjordanie. En juillet, le gouvernement israélien a approuvé des plans d’expansion des colonies en Cisjordanie.