Elon Musk et le commissaire australien à la sécurité sont actuellement engagés dans une bataille juridique concernant les contenus publiés sur X.
Le Premier ministre australien a exprimé son dégoût face aux actions d’Elon Musk pour défendre la place du contenu sur la plateforme et selon The Guardian, le qualifiant de,
« Un milliardaire arrogant qui se croit au-dessus des lois. »
Le tribunal australien avait ordonné une injonction de 2 jours contre X pour cacher à l’échelle mondiale les publications contenant les images de l’agression présumée de l’évêque Mar Mari Emmanuel le 15 avril 2024 dans l’église de Sydney.
Le commissaire à la sécurité avait ordonné à X de supprimer les messages de X pour le public mondial, mais X ne les a bloqués qu’en Australie dans l’attente d’une contestation judiciaire. En les supprimant uniquement des utilisateurs australiens, X permet toujours à ceux en dehors de l’Australie ainsi qu’aux Australiens utilisant un VPM d’accéder au contenu.
Le contenu est considéré comme étant de classe 1 en vertu de la loi australienne sur la classification, ce qui constitue une violence offensante avec un degré élevé de détail.
Le commissaire à la sécurité souhaite bloquer les vidéos violentes d’un large public et protéger celles qui circulent sur les réseaux sociaux.
Pourquoi Musk défend-il le contenu ?
Elon Musk a fait valoir que son idée pour X était de promouvoir la liberté d’expression et de représenter la vérité. Il a posté un tweet qui disait :
“Si un pays est autorisé à censurer le contenu pour tous les pays, ce que demande le commissaire australien à la sécurité, qu’est-ce qui empêchera un pays de contrôler l’ensemble de l’Internet”
Qui a posté le contenu ?
Ralph Babet, sénateur du Parti australien uni, a publié lundi la vidéo sur X et Facebook. Babet estime que les gens devraient être témoins du contenu et s’est prononcé contre ceux qui souhaitent le faire supprimer, déclarant qu’ils constituent « une menace pour la démocratie ».
Esafety demandera une injonction permanente et des sanctions civiles contre X.
Une nouvelle audience devrait avoir lieu dans un avenir proche pour déterminer si X retirera le contenu.