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Après les projets-pilotes concluants menés ces deux dernières années, l’Agence wallonne pour la Sécurité routière (AWSR) annonce la mise à disposition gratuite de bornes éthylotests lors d’événements festifs.
Concrètement, les établissements festifs ouverts au public, tels que les bars et discothèques, ont l’opportunité de louer gratuitement une borne éthylotest pour une durée de 5 jours à 2 mois.
Les bornes sont également mises à disposition des communes, entreprises ou associations qui souhaitent sensibiliser les citoyens aux risques liés à l’alcool au volant dans le cadre d’évènements et de rassemblements festif. Cela concerne toutefois les événements organisés à l’intérieur, les bornes n’étant pas adaptées à une utilisation à l’extérieur.
Au total, 30 bornes sont disponibles dont une dizaine ont d’ores et déjà été installées dans les buvettes des clubs sportifs wallons suivants : Louvain-La-Neuve HC, Pingouin HC (Nivelles), Waterloo Ducks HC, Rix HC (Rixensart), Namur HC, Tennis Club de Thuin, Tennis Club La Citadelle, Tennis Club La Bruyère, Garisart Tennis (Arlon), Association Francophone de Tennis (Wierde).
Toutes les demandes de location peuvent être introduites via une plateforme de réservation en ligne disponible sur le site de l’AWSR.
Un outil de prévention efficace
En 2022 et 2023, l’AWSR a installé des bornes éthylotests interactives dans des bars, discothèques et buvettes de clubs de sport dans le cadre de 2 projets pilotes. L’objectif principal était de convaincre les utilisateurs alcoolisés de ne pas reprendre le volant.
Sur une période d’environ 12 mois au total, plus de 25.000 personnes ont ainsi pu mesurer leur alcoolémie via les bornes. Quel que soit le type d’établissement, en moyenne, 1 test sur 2 s’est révélé positif.
Pour convaincre ces usagers alcoolisés de faire le bon choix entre boire et conduire, la borne précise non seulement où se situe l’alcoolémie de l’utilisateur par rapport à la limite légale, mais également, le temps d’élimination de l’alcool, les risques et sanctions encourus en prenant malgré tout le volant et enfin, les alternatives locales existantes pour rentrer en sécurité.
Des arguments qui se sont avérés convaincants puisqu’en moyenne 7 utilisateurs positifs sur 10 ont déclaré avoir arrêté ou diminué leur consommation d’alcool et/ou avoir modifié l’organisation de leur trajet retour après avoir soufflé.