Alan Dershowitz a été fustigé et ignoré par certains en raison de son soutien à Donald Trump, mais le célèbre professeur de droit de Harvard est sans égal dans son diagnostic juridique sur des questions clés – y compris le récent procès secret de Trump.
L’affaire Trump est remarquable par la condamnation historique (dans le mauvais sens) d’un ancien président américain pour des accusations criminelles, mais c’est aussi une affaire qui, pour les avocats, a suscité de nombreux débats, voire même de l’angoisse, sur la nature d’une affaire amorcée. élevant les infractions de l’État au rang d’affaire de trucage des élections fédérales.
Le juge dispose de plusieurs options, dit Dershowitz dans sa « vidéo Dershow ».
Ses prédictions sur la peine probable qui sera prononcée contre l’ancien président Donald Trump suite à sa condamnation le
Le « verdict » de Dershowitz (il ne dira pas que c’est une prédiction, mais plutôt un résultat probable) est le suivant :
Prison?
Le juge reconnaîtra que l’envoi de Trump à Rikers Island sera immédiatement suspendu et il ne le fera donc pas.
Tape sur le poignet?
Non. Le juge pourrait dire qu’il s’agit en réalité d’une affaire de « comptabilité » digne d’une tape sur les doigts, mais il ne le fera pas.
Une peine avec sursis ?
Probablement. Le juge enverra probablement un message fort concernant l’affaire, mais qui ne constituera pas une base pour une annulation.
La phrase probable. .
La sentence probable – « ce n’est pas une prédiction » – est que le juge condamnera Trump à plusieurs années de prison et suspendra sa peine, non pas parce qu’il ne mérite pas la prison, mais parce qu’il se présente à la présidence.
Une autre possibilité, plus sévère, serait de le condamner à une peine de prison et de reporter la peine après les élections. C’est peu probable, mais cela reste une possibilité. Il serait également suspendu ou annulé.
Probation?
Le juge pourrait imposer une période probatoire de, disons, cinq ans.
Assignation à domicile?
Peu probable. Il pourrait ordonner que Trump reste « chez lui » pour ses efforts de campagne, sans la possibilité de se déplacer dans le pays. Peu probable.
Une lourde amende ?
Probable. Le juge imposera une sanction financière sévère, y compris des amendes pour violation de l’ordonnance de silence, et une « peine avec sursis » pourra être imposée par le juge dans le cadre de la lourde sanction financière imposée.
La question du timing
Une question clé concerne le moment du prononcé de la peine et la peine elle-même, dans la mesure où Trump pourrait être condamné quelle que soit la peine imposée. Mais s’il perd les élections et avant l’investiture de Joe Biden (cela devrait être compis mentis), Trump fera annuler ses convictions.
Cela pourrait impliquer que le juge et le procureur soient réprimandés pour avoir entendu l’action et l’avoir intentée en premier lieu. Comme dans l’affaire Weinstein, la Cour d’appel de New York pourrait rendre de telles ordonnances, indépendamment de la Cour suprême des États-Unis.
Si tel était le cas, Trump pourrait affirmer que l’élection était injuste.
Cependant, le problème avec la cour d’appel de New York est que les juges élus ne voudront pas faire face à l’opprobre et aux abus potentiels, comme celui que le professeur Dershowitz a reçu pour avoir défendu Trump, y compris le rejet de ses amis à Marthas Vinyard.
D’ici peu, le temps nous dira quelle sera la sentence de Trump.