L’Iran aurait signé un accord pour l’achat de Su-35SE et de Mi28NME
Le 28 novembre 2023, le ministre iranien de la Défense, le général de brigade Mohammad Reza Gharaei Ashtiani, a annoncé que Téhéran avait signé un accord avec la Russie pour l’achat d’avions de combat Su-35SE Flanker-E, d’hélicoptères d’attaque Mi-28NME Havoc et d’entraîneurs Yak-130.
L’armée de l’air de la République islamique d’Iran (IRIAF) prendra possession des Su-35SE et des Yak-130, tandis que le Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) se procurera les Mi-28NME. L’Iran n’a pas divulgué les chiffres ni les délais de livraison. De plus, la Russie n’a pas encore commenté ou confirmé cette affaire.
Le contrat aurait été signé à la suite d’une visite du ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, au début de l’automne septembre. Choïgou a rencontré le gouvernement iranien pour obtenir des systèmes d’armes pour sa guerre en cours en Ukraine. Certains rapports affirment que Téhéran pourrait fournir des missiles balistiques Fateh-110 et Zolfaghar.
Auparavant, on pensait qu’un accord sur des avions de chasse russes avec l’Iran était resté dans les limbes en raison de désaccords sur le paquet de munitions, le transfert de technologie et d’autres questions. Cependant, Téhéran et Moscou ont des besoins urgents, le premier utilisant une flotte de chasseurs obsolète (remontant en grande partie au Shah) et le second cherchant à soutenir son effort de guerre avec des munitions et des approvisionnements fiables. Ainsi, un certain type de vente n’était qu’une question de temps, mais constituera-t-il un pont suffisamment solide pour résister à une coopération à long terme ?
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La France envisagerait d’offrir des chasseurs Rafale aux États d’Asie centrale
Les médias français affirment que Dassault Aviation commercialise ses avions de combat Rafale dans plusieurs États d’Asie centrale, potentiellement au Kazakhstan et en Ouzbékistan. Une vente à l’un ou l’autre – en particulier au Kazakhstan, qui est traditionnellement proche de la Russie – serait non seulement une aubaine significative pour Dassault, mais aussi une avancée décisive dans l’expansion des relations de sécurité de l’Europe occidentale dans l’une des régions frontalières clés de la Russie.
L’Ouzbékistan a déjà commencé à se procurer du matériel militaire européen, comme quatre avions de transport légers Airbus C-295W ainsi que 11 hélicoptères H125M Fennec et 15 H215M Cougar. Chacun de ces types d’avions s’appuyant sur l’industrie française, on comprend pourquoi Paris souhaite étendre son engagement en Asie centrale. Il s’agit d’une région dotée de vastes ressources en carbone, d’une production agricole et d’une compétence industrielle ; ainsi, pour Paris, une vente coûteuse d’avions de chasse pourrait ouvrir un marché important avec des gains commerciaux et de géosécurité.
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Le JF-17 Block-III serait équipé d’un moteur Klimov RD-93MA amélioré
Le nouveau JF-17 Block-III – ou JF-17C – de l’armée de l’air pakistanaise (PAF) serait propulsé par le RD-93MA de Klimov, une version améliorée du turboréacteur à double flux RD-93 déjà utilisé avec le chasseur.[1] Selon un reportage, le RD-93MA offre 5 000 lb de poussée supplémentaire, élimine les émissions de fumée noire et augmente le temps d’immobilisation du JF-17 de 30 minutes. Dans l’ensemble, il s’agit de la première confirmation directe du JF-17 Block-III utilisant un nouveau moteur et, plus particulièrement, le RD-93MA.
Klimov a commencé à tester le RD-93MA en 2020. La société mère de Klimov, United Engine Corporation (UEC), a déclaré que le RD-93MA offre plusieurs améliorations par rapport au RD-93, notamment une plus grande poussée, une conception de ventilateur améliorée, un système de contrôle automatique du groupe motopropulseur, et mode de démarrage d’urgence du moteur.
[1] Alan Warnes. «JF-17C fait ses débuts publics.» Mensuel des Forces aériennes. janvier 2024
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Bayraktar TB3 franchit une étape clé en matière de portée et d’endurance
Le fabricant de drones turc Baykar a annoncé que son véhicule aérien sans pilote (UAV) Bayraktar TB3 a effectué avec succès une sortie de 32 heures, couvrant une distance de 5 700 km à une altitude moyenne de 20 000 pieds.
Dernier né de la gamme de drones Bayraktar, Baykar a spécialement développé le TB3 pour les opérations embarquées à partir du quai d’atterrissage pour hélicoptères (LHD) de classe Anadolu de la marine turque. Il est capable d’effectuer des décollages et des atterrissages courts, ce qui lui permet d’opérer depuis la piste de l’Anadolu LHD. Ses ailes peuvent également se replier, ce qui le rend adapté au transport/stationnement dans des installations compactes, comme celle d’un transporteur.
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