Alors que son mandat touche à sa fin, le président américain Joe Biden a gracié dimanche son fils Hunter Biden, couvrant plusieurs accusations criminelles fédérales, notamment d’évasion fiscale et de violations d’armes à feu.
Auparavant, Biden et son équipe avaient déclaré sans équivoque que le président n’avait pas l’intention de gracier son fils.
La grâce a une portée étendue, s’étendant à toutes les infractions fédérales « qu’il a commises ou qu’il aurait pu commettre ou auxquelles il a participé au cours de la période du 1er janvier 2014 au 1er décembre 2024 », selon un communiqué de la Maison Blanche.
En expliquant sa décision, le président Biden a reconnu la nature inhabituelle de la grâce d’un membre de la famille, mais a fait valoir que son fils avait été « poursuivi de manière sélective et injuste ». Le président a souligné ce qu’il a qualifié de décisions de poursuites inhabituelles dans les affaires d’armes à feu et fiscales, suggérant que des cas similaires entraînent généralement des conséquences moins graves.
Hunter Biden, 54 ans, avait récemment plaidé coupable pour avoir omis de payer 1,4 million de dollars d’impôts entre 2016 et 2019. Il a également été reconnu coupable d’accusations fédérales concernant les armes à feu dans le Delaware plus tôt cette année. Les deux cas étaient liés à une période de toxicomanie documentée, que Hunter Biden a détaillée dans ses mémoires de 2021.
La décision met effectivement fin à toutes les poursuites fédérales contre Hunter Biden, même si les éventuelles accusations portées contre l’État ne seraient pas affectées par la grâce présidentielle.
Bien que rare, une grâce présidentielle accordée à un membre de la famille n’est pas sans précédent. Immédiatement avant de quitter ses fonctions en 2001, l’ancien président américain Bill Clinton a gracié son frère Roger des accusations fédérales en matière de drogue.
C’est une histoire en développement.