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Le Service public de Wallonie étudie la possibilité de mettre en place une cyclostrade sur l’A604, entre Liège Airport et le pont de Seraing. Une demande de certificat d’urbanisme a été introduite. Le chantier n’est pas attendu avant 2026.
Et si les cyclistes pouvaient prendre l’autoroute ?
Ce projet, toujours en cours d’analyse, est envisagé sur l’A604. En effet, cette autoroute à largeur surdimensionnée a, à l’époque de sa construction, bénéficié d’énormes travaux de déblais-remblais pour lui offrir une pente douce et régulière. La proposition est de récupérer ces surlargeurs au profit des cyclistes, le réseau des voiries communales entre Seraing et Grâce-Hollogne étant peu propice à l’usage du vélo. En effet, les tronçons y sont étroits et sinueux, en mixité avec les automobilistes, avec des pentes irrégulière et de nombreux carrefours.
L’aménagement d’une cyclostrade entre Liège Airport (Commune de Grâce-Hollogne) et le pont de Seraing (Ville de Seraing), est ainsi envisagé dans le cadre du Plan Urbain de Mobilité de Liège (PUM) et de la mise en oeuvre du réseau de cyclostrades en Région liégeoise. Cela représenterait une portion d’un peu plus de 4 kilomètres.
Celle-ci pourrait être localisée de part et d’autre de la zone gazonnée à l’intérieur de la berme centrale de l’A604.
De nombreux avantages !
La solution étudiée actuellement donne les avantages suivants :
- Les cyclistes pourraient bénéficier des pentes faibles (max 4%) et régulières de l’autoroute
sans devoir franchir les bretelles de l’autoroute ; - Cyclistes et automobilistes sont séparés et sécurisés par un dispositif de retenue
surdimensionné de 1m20 de haut ; - Les cyclistes pourront rejoindre des quartiers riverains via des rampes vers les ponts et les
pertuis franchissant l’autoroute, ainsi que vers une nouvelle passerelle au-dessus de
l’autoroute (rue Haute Claire) ; - Compte tenu de l’espace dégagé qu’est l’autoroute, les échappements des véhicules sont
chassées par le vent. Le niveau de pollution pour les cyclistes est acceptable et comparable à
celui constaté en ville ; - La capacité de l’autoroute sera maintenue par les aménagements avec une vitesse ramenée
à 90 km/h ; - La visibilité de la cyclostrade est maximale et donc propice au transfert modal vers le vélo ;
- La cyclostrade utilise une infrastructure existante : l’autoroute. Les aménagements peuvent
être rapidement construits, sont donc relativement bon marché et évitent d’imperméabiliser
complémentairement le territoire.
