Le secret professionnel de l’avocat est une pierre angulaire du système juridique américain. Ce secret professionnel empêche les avocats de témoigner contre leurs clients et permet à ces derniers d’avoir des conversations ouvertes et honnêtes avec eux sans crainte de représailles.
Cependant, la loi ne protège pas toujours toutes les communications, donc comprendre les règles du secret professionnel de l’avocat Il peut être crucial de se renseigner avant de rencontrer un avocat en exercice. Après tout, vous ne voulez pas divulguer vos secrets pour ensuite apprendre que l’avocat est appelé à témoigner contre vous devant le tribunal.
Qu’est-ce que le secret professionnel de l’avocat
À première vue, Privilège avocat-client Cela semble relativement facile à comprendre. La règle protège vos communications avec votre avocat et vice-versa. Les conseils juridiques fournis par votre avocat sont également considérés comme privilégiés. Ces communications comprennent les discussions verbales, les messages texte, les courriels, les fax, etc.
Il peut donc sembler que tout ce que vous partagez avec un avocat soit protégé par la règle. Cependant, il existe des exceptions. Vous devez également respecter les quatre éléments clés du secret professionnel. Si vous ne pouvez pas respecter ces éléments, il y a de fortes chances que vos communications ne relèvent pas des directives sur le secret professionnel.
Les quatre éléments sont :
Communication, qui fait référence à une discussion, une taxe, un texte, etc.
Communiquer avec une personne privilégiée, c’est-à-dire votre avocat. Votre avocat est considéré comme la personne privilégiée.
Communiquer en toute confidentialité, il doit donc y avoir une attente raisonnable de confidentialité.
La communication doit avoir pour objet d’obtenir ou de fournir une assistance juridique.
Si vos discussions avec un avocat répondent à ces quatre éléments, il y a de fortes chances que vos communications soient protégées par la règle. Voici un examen plus approfondi des quatre éléments du secret professionnel de l’avocat.
Qu’est-ce qui constitue une communication ?
Même si la plupart des communications écrites et verbales avec votre avocat sont privilégiées, la règle ne s’applique pas à chaque mot ou morceau de papier que vous échangez avec votre avocat.
Par exemple, si vous envoyez à votre avocat un courrier électronique contenant un document public publié, le privilège ne s’applique pas – et la raison est en fait assez simple.
Vous ne pouvez pas espérer garder un document public privé, surtout lorsqu’une recherche rapide en ligne fait apparaître l’information.
Cela peut également être vrai pour les notes de dossier, même celles rédigées dans vos communications privées. Cependant, vous pouvez toujours être en mesure de protéger les notes de dossier et d’autres types de mémorandums en vertu de la règle de privilège du produit du travail.
La règle du privilège relatif aux produits du travail protège certains documents de la divulgation par l’avocat adverse, à condition que le travail soit effectué en prévision d’un procès à venir. Cette doctrine peut également s’appliquer aux notes aléatoires prises par votre avocat en vue d’une éventuelle utilisation dans votre affaire.
Avez-vous communiqué avec une personne privilégiée
Ce n’est pas parce que vous avez une conversation avec un avocat en exercice que la discussion est automatiquement protégée. Les avocats sont des personnes privilégiées, mais uniquement pour leurs clients. En d’autres termes, si vous demandez à un avocat au hasard des conseils juridiques pendant que vous faites la queue, la communication ne répond pas nécessairement à tous les éléments du privilège.
Pour que le privilège s’applique, il doit exister une relation entre l’avocat et son client, ou au moins une relation implicite. Demander un conseil juridique à un inconnu n’implique pas l’existence d’une relation.
La communication est-elle confidentielle ?
Il est parfois facile de savoir si vos communications avec votre avocat répondent aux exigences de confidentialité. Si vos conversations avec votre avocat se déroulent à huis clos et que personne d’autre n’est présent, vous avez une attente raisonnable de confidentialité.
Les lignes directrices relatives à cet élément du secret professionnel de l’avocat sont assez simples :
Vous divulguez des informations à une personne dans l’espoir de recevoir des services juridiques
Les informations doivent être divulguées pour aider votre avocat dans ses devoirs juridiques. Il peut s’agir par exemple de la divulgation d’informations potentiellement nuisibles qu’un avocat doit connaître pour pouvoir monter une défense juridique efficace.
Outre le respect de ces deux règles, le lieu des communications a également une incidence sur la confidentialité. Les discussions entendues par un tiers ne sont généralement pas couvertes par le secret professionnel. Une exception est prévue si le conjoint du client est présent lors des discussions.
Dans ce cas, privilège du conjoint s’applique généralement. Si vous n’êtes pas familier avec le privilège conjugal, la règle protège les conversations entre conjoints légaux. Oui, cela peut inclure les conjoints de fait à condition que leur union soit reconnue par le gouvernement.
Les assistants juridiques, les collaborateurs et les assistants font également exception à la règle du secret professionnel. Si votre avocat fait appel à d’autres juristes pour travailler sur votre dossier, la règle du secret professionnel s’applique toujours.
La communication s’applique-t-elle aux services juridiques
Un commentaire spontané adressé à un avocat ne respecte pas les directives de la règle : le secret professionnel de l’avocat ne s’applique que si la communication vise à obtenir des conseils ou une assistance juridique. En d’autres termes, la communication doit aider l’avocat à fournir des services juridiques.
Les services juridiques ne se limitent pas à la représentation devant les tribunaux. En fait, les services juridiques peuvent consister à assister un client dans la rédaction d’un document juridique ou à lui fournir des conseils sur un divorce à venir. Même si le secret professionnel de l’avocat est souvent associé à la défense pénale, la règle peut s’appliquer à tous les types de services juridiques.
Certains types de communications que les tribunaux ont jugées privilégiées comprennent :
Recevoir des conseils juridiques d’un avocat. Cela s’applique aux communications envoyées par le client et à celles délivrées par l’avocat. Les deux parties de la communication sont protégées par la règle.
Communications entre les employés d’une entreprise et un avocat lors d’une enquête sur un accident. La règle protège les employés en leur permettant de parler librement à un avocat. L’avocat peut représenter soit le défendeur, soit le plaignant dans l’affaire d’accident.
Toutes les communications avec des personnes témoignant à titre d’experts.
Projets d’accords ou de documents échangés entre un client et son avocat. N’oubliez pas que la règle ne s’applique pas aux documents publiés.
Il existe quelques exemples courants de communications privilégiées entre un avocat et son client. Il existe également des exceptions aux communications privilégiées, même si les quatre éléments sont réunis.
Par exemple, lorsqu’un client informe son avocat de son intention de commettre un délit, l’avocat est légalement et éthiquement tenu de signaler cette communication aux autorités.
Le secret professionnel de l’avocat protège vos droits
Le secret professionnel protège vos droits en vous permettant de communiquer librement avec votre avocat sans craindre que vos propos soient utilisés contre vous. Cependant, ne présumez pas que ce secret s’applique systématiquement à chaque discussion avec un avocat.
Il existe des exceptions à la règle, il est donc important de vous assurer que le privilège s’applique avant de tout divulguer à un avocat. Consulter votre avocat sur la portée de ce privilège peut vous aider à comprendre ses limites et à garantir que vos conversations restent protégées.