Par Protik Da
De nos jours, la plupart des clients sont devenus sages. Ils ne veulent pas plaider, se défendre ou même conclure des transactions sans obtenir l’avis écrit d’au moins un avocat, sinon plus. La rédaction de ces avis représente une dialectique entre deux écoles de pensée :
On considère que l’avocat est censé donner son avis, et non les sources ou les précédents sur lesquels il s’appuie.
Selon une école de pensée, cela aurait l’avantage de ne pas dévoiler toutes les cartes au client car neuf fois sur dix, un client a son avocat préféré, qui n’est peut-être pas particulièrement brillant, mais qui vient vous demander un avis parce que vous êtes censé être un expert en la matière.
En d’autres termes, le client, même armé de votre opinion, ne pourra pas s’adresser à un autre avocat et faire rédiger/transmettre/plaidoyer parce que lui et vraisemblablement l’autre avocat n’auront pas les jugements, les dispositions légales et les autorités, sur lequel vous avez compté.
L’autre école de pensée à laquelle j’adhère est de rendre l’avis précis mais exhaustif dans sa portée.
Un peu comme dire ne sois pas éternel, puisque étant une opinion il faut finir, mais sois infini tant que tu dures ! Si le client choisit quelqu’un d’autre et qu’il est capable de faire un travail adéquat sur la base de votre opinion et de vos recherches, il aura appris quelque chose de nouveau et la profession elle-même s’enrichira.
N’oubliez pas qu’une profession est aussi bonne que son membre le moins compétent, et vous n’êtes pas jugé sur le meilleur de votre espèce, mais sur le pire, nous en reparlerons plus tard, dans un prochain épisode.
Selon moi, un avis doit exposer clairement et sans ambiguïté les questions sur lesquelles il est demandé. Si le Quériste (c’est ce que nous appelons une personne qui cherche une opinion) est lui-même confus, ses questions seront également insensées.
Il est de votre devoir en tant qu’avocat de démêler son écheveau de pensée enchevêtré, d’identifier les questions qui sont importantes et dont dépend la réparation qu’il souhaite, puis de les formuler sous forme de questions.
Bien entendu, celles-ci doivent ressembler aux questions originales car sinon, le Quériste aura l’impression que vous ne lui avez pas répondu. Aussi stupides qu’aient pu être ses questions.
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Après cela, exposez les faits de manière à faire ressortir les informations qui deviendront pertinentes pour répondre à ses questions, que ce soit par un « oui » ou un « non ».
Cette narration ne doit utiliser aucun fait qui n’a pas été fourni (un peu comme les faits d’un débat théorique), mais elle doit certainement inclure toute présomption ou inférence naturelle que vous avez faite à partir des faits aux fins de l’opinion.
Vous devez bien entendu déclarer qu’il s’agit là de votre présomption ou de votre inférence.
Une fois les faits établis, vous pourrez commencer votre analyse, dont dépend votre opinion.
Une manière simple d’analyser consiste d’abord à définir la loi et les dispositions de la loi (ou des lois) qui sont applicables. Ensuite, vous résumez les précédents contraignants (arrêts de la Cour suprême et de la Haute Cour de l’État exerçant sa compétence en la matière) avec des citations complètes.
Si votre choix d’extraits est suffisamment précis, votre opinion finale émergera des extraits des jugements que vous avez cités.
Dans l’analyse, vous pouvez également indiquer les conditions qui doivent exister pour que la réponse aux questions soit positive ou négative, ce qui indiquera au client quelles mesures il aurait dû prendre pour pouvoir se corriger à l’avenir de la même manière. importe.
Indiquez ensuite brièvement que, selon le droit applicable aux faits, où se situe réellement le Quériste.
Numéroter les paragraphes est utile car, à votre avis ou dans le cadre de l’analyse, vous devrez peut-être vous référer à ce qui a été écrit auparavant, et en vous référant au numéro du paragraphe, vous évitez d’avoir à tout répéter.
Vous êtes maintenant prêts à répondre aux requêtes, c’est-à-dire à l’opinion proprement dite, comme on l’appelle. Essayez de répondre par un « oui » ou un « non » monosyllabique, en vous référant au numéro de paragraphe des sections d’analyse et de faits de l’avis.
Lorsque cela est impossible, répondez aussi brièvement que possible. Un exemple peut aider.
Où le Querist a demandé : « La transaction est-elle une hypothèque valide ? Vous pouvez répondre « Oui » ou « Non » puis ajouter « au vu de ce qui a été dit dans tel ou tel paragraphe des Faits et tel ou tel paragraphe de l’Analyse ».
Cependant, lorsque le Quériste demande : « Pourquoi n’est-ce pas une hypothèque valide ? » Vous ne pouvez pas répondre par « oui » ou par « non », mais vous devez expliquer, mais en vous référant à ce que vous avez écrit dans les sections Faits et Analyse.
Pensez à utiliser les avertissements habituels : l’avis se base sur la loi en vigueur à la date de votre signature et sur les faits et documents qui vous ont été fournis par le Quériste.
Il est utile de lister les documents fournis ainsi que ceux que vous avez consultés. N’oubliez pas d’ajouter que vous l’avez fait au mieux de vos capacités.
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M. Protik Prokash Banerji, communément appelé Protik da par les étudiants en droit, les juniors et les amis, est avocat à la Haute Cour de Calcutta. Faire un stage dans son cabinet est une expérience d’une vie. Les gens qui apprennent auprès de lui les compétences rédactionnelles et oratoires ne jurent que par l’excellent professeur qu’il est. Il parle de cinéma et de littérature avec autant d’autorité que de droit et a écrit sur des sujets aussi divers pour l’Economic Times en 1994-1995.
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Remarque : Cet article a été publié pour la première fois le 24 janvier 2013. L’article a été révisé et mis à jour le 28 mars 2024.