Selon les communiqués officiels, le contrat PN MILGEM prévoit un « transfert complet de technologie » et un « transfert des droits de propriété intellectuelle sur la conception de ces navires ».[29] En outre, ASFAT A.Ş. aidera ses homologues pakistanais à « concevoir et construire conjointement » le quatrième navire.[30]
Le contrat comporte trois éléments principaux.
Premièrement, le « transfert de technologie » (ToT), qui fait probablement référence à l’équipement de KSEW pour construire deux des quatre navires. En termes de programmes navals, un ToT de cette nature n’est pas nouveau au Pakistan puisque le sous-marin Agosta 90B, les engins d’attaque rapide (FAC) de classe Azmat, la frégate F-22P et le pétrolier de 17 000 tonnes ont été construits sous licence. Cependant, pour chacun de ces programmes, le Pakistan s’est appuyé sur des kits de matériel fournis par les fabricants d’équipement d’origine (OEM). Ces mesures « ToT » n’ont pas donné au Pakistan la capacité de fabriquer ces navires indépendamment de l’OEM, qui détenait toujours les droits et le savoir-faire de conception.
Deuxièmement, ce qui constitue une rupture significative avec les contrats navals passés, l’accord PN MILGEM implique le « transfert des droits de propriété intellectuelle sur la conception de ces navires ». Désormais, contrairement à l’Agosta 90B et à d’autres accords passés, le Pakistan conservera le savoir-faire en matière de conception et ses droits. Autrement dit, non seulement elle pourrait fabriquer librement des navires au-delà du contrat en cours, mais aussi le modifier de multiples façons. Il peut, par exemple, modifier la suite d’armes, la propulsion, l’acier, les matériaux de superstructure, l’électronique et bien plus encore.
Ainsi, le transfert des droits de propriété intellectuelle et le renforcement des capacités de conception permettront au Pakistan de construire des navires supplémentaires de cette ligne ainsi que de les modifier. Ce dernier point est également essentiel dans la mesure où le Pakistan aura la possibilité de choisir ses fournisseurs d’intrants, ce qui lui permettra de mieux contrôler les coûts.
Troisièmement, ASFAT A.Ş. aidera le Pakistan à concevoir une frégate originale. En 2018, un responsable de la PN a déclaré que le quatrième navire serait « la première frégate de classe Jinnah », mais les médias de défense turcs ont indiqué que toute la gamme de navires était de la classe Jinnah.[33][34] Quoi qu’il en soit, le quatrième navire sera différent des trois premiers. En octobre 2020, le PN CNS a confirmé que la frégate de classe Jinnah constituerait en réalité une nouvelle ligne de navires distincte des quatre corvettes modifiées.
Selon les communiqués officiels, le contrat PN MILGEM prévoit un « transfert complet de technologie » et un « transfert des droits de propriété intellectuelle sur la conception de ces navires ».[29] En outre, ASFAT A.Ş. aidera ses homologues pakistanais à « concevoir et construire conjointement » le quatrième navire.[30]
Le contrat comporte trois éléments principaux.
Premièrement, le « transfert de technologie » (ToT), qui fait probablement référence à l’équipement de KSEW pour construire deux des quatre navires. En termes de programmes navals, un ToT de cette nature n’est pas nouveau au Pakistan puisque le sous-marin Agosta 90B, les engins d’attaque rapide (FAC) de classe Azmat, la frégate F-22P et le pétrolier de 17 000 tonnes ont été construits sous licence. Cependant, pour chacun de ces programmes, le Pakistan s’est appuyé sur des kits de matériel fournis par les fabricants d’équipement d’origine (OEM). Ces mesures « ToT » n’ont pas donné au Pakistan la capacité de fabriquer ces navires indépendamment de l’OEM, qui détenait toujours les droits et le savoir-faire de conception.
Deuxièmement, ce qui constitue une rupture significative avec les contrats navals passés, l’accord PN MILGEM implique le « transfert des droits de propriété intellectuelle sur la conception de ces navires ». Désormais, contrairement à l’Agosta 90B et à d’autres accords passés, le Pakistan conservera le savoir-faire en matière de conception et ses droits. Autrement dit, non seulement elle pourrait fabriquer librement des navires au-delà du contrat en cours, mais aussi le modifier de multiples façons. Il peut, par exemple, modifier la suite d’armes, la propulsion, l’acier, les matériaux de superstructure, l’électronique et bien plus encore.
Ainsi, le transfert des droits de propriété intellectuelle et le renforcement des capacités de conception permettront au Pakistan de construire des navires supplémentaires de cette ligne ainsi que de les modifier. Ce dernier point est également essentiel dans la mesure où le Pakistan aura la possibilité de choisir ses fournisseurs d’intrants, ce qui lui permettra de mieux contrôler les coûts.
Troisièmement, ASFAT A.Ş. aidera le Pakistan à concevoir une frégate originale. En 2018, un responsable de la PN a déclaré que le quatrième navire serait « la première frégate de classe Jinnah », mais les médias de défense turcs ont indiqué que toute la gamme de navires était de la classe Jinnah.[33][34] Quoi qu’il en soit, le quatrième navire sera différent des trois premiers. En octobre 2020, le PN CNS a confirmé que la frégate de classe Jinnah constituerait en réalité une nouvelle ligne de navires distincte des quatre corvettes modifiées.