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Tant le tribunal pénal que le tribunal de l’insolvabilité ont le pouvoir d’interdire aux dirigeants d’exercer des fonctions de direction dans les entreprises (administrateur, commissaire aux comptes, gérant journalier, membre d’un comité exécutif, d’un conseil d’administration ou d’un conseil de surveillance, liquidateur d’une personne morale ou représentant au sein d’une société ou d’une association) s’il :
Avoir commis une ou plusieurs des infractions graves énumérées aux articles 1, 1bis, 2 et 3quater de l’arrêté royal n°22 du 24 octobre 1934, dont une ou plusieurs infractions pénales liées à l’insolvabilité (infractions commises dans le but de retarder la faillite) , faux, vol, extorsion, détournement ou abus de confiance, escroquerie, etc. Avoir commis une faute lourde et clairement constatée, ayant contribué à la survenance de la faillite de la société qu’ils dirigeaient.
Dans le passé, l’absence de suite aux condamnations a malheureusement permis à de nombreuses personnes de braver en toute impunité les interdictions de réalisateur qui leur étaient imposées.
Pour y remédier, une loi du 4 mai 2023, entrée en vigueur le 1er juin 2023, crée désormais un Registre central des interdictions d’administrateur.
Il s’agit d’une base de données automatisée qui enregistrera, stockera et modifiera les données concernant les condamnations à l’interdiction des administrateurs.
Ce registre a pour objet de permettre aux pouvoirs publics ainsi qu’aux tiers de vérifier si les administrateurs, gérants, commissaires aux comptes, gérants journaliers, membres d’un comité exécutif ou conseil d’administration ou comité de surveillance ou liquidateurs d’une société juridique entité, les représentants des activités de branche ou les candidats aux fonctions susvisées ne font pas l’objet d’une interdiction d’exercer ces fonctions.
Le nouveau Registre central des interdictions d’administrateur devra être consulté lors de la création de sociétés ou de la nomination des membres des conseils d’administration. Les sociétés et associations seront tenues d’établir et de signer une déclaration complémentaire certifiant qu’aucune interdiction de gestion n’a été prononcée par un tribunal belge ou étranger.
Pour plus d’informations à ce sujet, n’hésitez pas à contacter Monsieur Frédéric PAQUE.
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