Le Bureau d’enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires (CIO) a envoyé samedi un document officiel au président par intérim Choi Sang-mok. demandant lui d’ordonner au service de sécurité présidentielle de se conformer à l’exécution du mandat d’arrêt contre le président Yoon Seok-yeol, selon le Korean Broadcasting System.
Après que le président Yoon ne s’est pas présenté à trois reprises à la convocation du CIO, le tribunal du district ouest de Séoul approuvé un mandat d’arrêt contre le président Yoon Seok-yeol pour insurrection et abus de pouvoir. Yoon affirme que le ministère public ne peut légalement pas enquêter sur une insurrection. La Constitution accorde aux présidents en exercice l’immunité contre les poursuites pénales, sauf en cas de trahison ou d’insurrection. Le ministère public estime que Loi sur le ministère public leur permet d’enquêter sur les crimes liés aux abus de pouvoir de la part de hauts fonctionnaires.
Le bureau du procureur général de Corée du Sud (PPO) a mis fin à ses 5 heures et 30 minutes tentative d’arrêter Yoon vendredi à sa résidence après l’intervention du Service de sécurité présidentielle obstruction en faisant appel à du personnel militaire. Le PPO a envoyé mercredi une lettre officielle à Choi demandant sa coopération pour l’exécution du mandat d’arrêt. Choi n’a pas répondu. Le PPO a jusqu’au 6 janvier pour exécuter le mandat d’arrêt contre Yoon.
L’Assemblée nationale mis en accusation Yoon onze jours après Yoon déclaré la loi martiale le 3 décembre 2024. Yoon a justifié sa déclaration comme étant nécessaire pour combattre les membres pro-nord-coréens à l’Assemblée nationale. L’ordre de courte durée de la loi martiale a duré six heures après l’Assemblée nationale voté à l’unanimité à ascenseur malgré le fait que l’armée et la police bloquent l’entrée de leur chambre. La motion de destitution affirmait que Yoon avait violé la Constitution en abusant de son pouvoir pour mener une insurrection en utilisant la loi martiale. La Constitution autorise le président à déclarer la loi martiale uniquement en cas de guerre, de conflit armé ou d’urgence nationale similaire.
Choi, en tant que ministre des Finances, est devenu président par intérim après l’Assemblée nationale mis en accusation son prédécesseur, le Premier ministre Han Duck Soo, le 27 décembre 2024. La motion de destitution accuse Han d’entrave à la justice et de manquement à ses fonctions en refusant de nommer des juges pour les trois postes vacants de la Cour constitutionnelle nécessaires à la tenue du procès de destitution de Yoon. La Cour constitutionnelle doit trancher son cas de destitution en juin 2025 pour que Yoon puisse perdre son pouvoir présidentiel. Choi annoncé les trois juges qu’il s’efforce de nommer immédiatement pour pourvoir les postes vacants.