Dans l’espoir de surmonter les difficultés entre « être détenu pour outrage au tribunal » et « continuer à agir pour outrage au tribunal », Donald Trump a mis au point une nouvelle stratégie infaillible. Demandez au juge de rejoindre son club de lecture personnel !
Il a fait valoir que ses ReTruths ne constituaient pas des approbations… mais il voulait que le juge vérifie de toute façon tout ce qu’il prévoyait d’approuver.
Cette description donne l’impression que Trump a pris une page du manuel pro se et a essayé de contourner les protections procédurales soigneusement conçues, la pratique détaillée des requêtes et le poids des jours de témoignage et voulait que le juge soit tellement ébloui par l’éclat juridique des *vérifie les notes. * JONATHAN TURLEY et annule toute l’affaire. Ce n’était pas tout à fait le cas (même si l’on soupçonne que Trump avait rêvé que cela serait un effet secondaire) d’autant qu’il espérait obtenir l’autorisation préalable pour repousser le bâillon.
L’avocate de Trump, Susan Necheles, a ensuite demandé au juge Merchan s’il accepterait d’examiner la grande pile d’articles de presse que Trump agite autour du palais de justice et émanant de personnes comme Tom Fitton, Jonathan Turley, Alan Dershowitz et d’autres qui disent que l’affaire devrait être rejetée. Trump voulait que Merchan les lise pour déterminer si cela violerait l’ordre de bâillon s’il les publiait en ligne. Merchan a déclaré qu’il n’allait pas rendre de décisions préventives ni lire les articles. (Comme nous l’avons signalé précédemment, Trump paie 105 000 $ à un employé pour le suivre avec une imprimante sans fil et parcourir Internet à la recherche d’articles positifs à lire).
De toute évidence, le système judiciaire ne donne pas aux accusés des avis consultatifs sur la manière de ne pas violer des ordonnances simples. Susan Necheles et Todd Blanche possèdent tout le sens juridique nécessaire pour conseiller succinctement Trump si la dernière dépêche flatteuse de la galerie Peanut viole l’ordre de bâillon.
Et les avocats se sont embarrassés de cette demande car ils le savent déjà. Ils se sont humiliés de faire cette demande uniquement parce qu’ils lui ont déjà dit ce qu’il ne pouvait pas publier et il a décidé qu’il n’aimait pas leur réponse professionnelle.
Ils ont donc rampé vers le juge pour voir s’il pouvait faire le travail que leur client ne leur permettait pas de faire.
Et ils ont probablement de la chance qu’il ait simplement refusé. C’est le genre de demande du genre « bon sang, nous sommes tout simplement trop stupides pour lire votre ordonnance » de la part d’avocats avertis et mieux informés, qui pourrait bien lui valoir de sévères critiques. Je veux dire… il est difficile de montrer plus de mépris envers un tribunal que de lui faire lire Fitton, Turley, Levin et Dershowitz.
Joe Patrice est rédacteur en chef chez Above the Law et co-animateur de Thinking Like A Lawyer. N’hésitez pas à envoyer par courrier électronique des conseils, des questions ou des commentaires. Suivez-le sur Twitter si vous êtes intéressé par le droit, la politique et une bonne dose d’actualité sportive universitaire. Joe est également directeur général chez RPN Executive Search.