Un système « soft-kill » vise à déprécier l’autodirecteur d’une munition doté d’émetteurs fumigènes ou infrarouges directionnels, tandis qu’une solution « hard-kill » visera à intercepter ou à détruire la menace. Les APS dotés de mesures de destruction brutale peuvent lancer leurs propres munitions sur la munition entrante ou tirer des pénétrateurs formés de manière explosive sur la munition qui s’approche.
ARDIC recherche une « unité de mesure de laboratoire », une « unité d’émulateur radar » et deux « unités de détection radar ». Sur la base des détails de l’appel d’offres, il semble qu’ARDIC envisage d’utiliser un radar pour la partie capteur de l’APS. L’élément neutralisant les menaces de l’APS n’est pas encore connu, mais actuellement, la majorité des solutions APS basées sur le radar peuvent en exploiter un ou collectivement.
On ne sait pas si ARDIC développe l’APS pour une utilisation sur les MBT de l’armée pakistanaise (PA), comme le VT-4 Haider et les séries al-Khalid, ou pour un client étranger. Cependant, l’un des objectifs du programme Haider MBT a été de indigénéiser progressivement ses sous-systèmes afin d’impliquer davantage l’industrie nationale dans son processus de production.
À ce jour, l’ARDIC a développé un système de contrôle de tir (FCS) et un système de contrôle des armes à feu (GCS) originaux pour le Haider. HIT fabrique également l’ensemble du système de canon du Haider. Ainsi, le programme ARDIC APS pourrait constituer une étape supplémentaire vers une localisation accrue du Haider.