Un roman d’horreur effrayant sur une hantise, raconté du point de vue d’une jeune fille dont la famille en difficulté est la cible d’une entité qu’elle appelle « Other Mommy », par l’auteur à succès du New York Times Bird Box. Lisez la critique de John Valeri !
Prolifique Le New York Times L’auteur à succès (et musicien) Josh Malerman est rapidement devenu une voix de sa génération. Son premier roman, Nichoir à oiseauxa été adapté en film Netflix avec Sandra Bullock et Sarah Paulson et a donné naissance à une suite, Malorie. Les autres livres de Malerman, notamment Une maison au fond d’un lac, Carole sans enterrer, Daphnéet Filer un fil noir— ont présenté un mélange d’horreurs, de l’humain à l’au-delà. Le plus récent de Malerman, Incidents autour de la maisonexplore les hantises et les blessures d’une maison au bord de l’implosion.
La vie de Bela, huit ans, semble tout droit sortie d’un conte de fées pour enfants. Elle est la fierté et la joie de sa maman (Ursula) et de son papa (Russ), qui la traitent comme si elle était le ciment qui maintient leur petite famille unie. Maman est de plus en plus occupée à l’extérieur de la maison tandis que papa travaille à la maison, ce qui lui permet de lui fournir une surveillance parentale lorsqu’elle n’est pas à l’école. Parfois, ils organisent des fêtes à la maison où Bela danse sans gêne et le dimanche, ils vont tous ensemble au zoo. Et pourtant. Une série d’événements discrètement troublants amènent maman et papa à se demander si la personne que Bela appelait autrefois l’autre maman n’est pas simplement une amie imaginaire mais quelque chose de plus… insidieux.
Ce qu’ils ne savent pas (mais ils le sauront bientôt), c’est que l’Autre Maman, qui a commencé à apparaître à Bela dans son placard la nuit, lui offrant compagnie et conversation, devient de plus en plus effrontée dans ses tentatives de réincarnation, demandant à plusieurs reprises à la fille : « Puis-je entrer dans ton cœur ? » Alors que l’Autre Maman commence à se faire connaître des adultes, en franchissant les murs de la chambre de Bela et même en les suivant dans leurs tentatives de fuite, il devient clair qu’Ursula et Russ doivent faire… quelque chose. Mais quoi ? Des enquêteurs paranormaux amateurs, les autorités locales, un prêtre et des amis bien intentionnés essaient tous, et échouent, de leur rendre service. Alors que leur maison est attaquée, la façade d’une vie heureuse commence à s’effondrer, révélant les secrets et les chagrins d’un mariage atteignant (discrètement) son point de rupture.
L’histoire est racontée à travers les yeux de Bela, un choix d’auteur intelligent qui non seulement met en lumière les profondeurs de sa vulnérabilité, mais aussi l’innocence propre à une enfant qui n’a pas encore été corrompue par les dures vérités du monde. Malerman écrit (la plupart du temps) en phrases courtes et directes, créant une fausse impression de simplicité. Les lecteurs ont ensuite droit à un compte rendu sans fard des événements, même si les observations de Bela se révèlent très intuitives et sages pour son âge. Il s’agit notamment de récits mot pour mot de choses vues et entendues qui ne sont pas reconnues par ses parents, qui ne les voient ni ne les entendent, ou ne les voient pas. vouloir L’Autre Maman n’est donc pas seulement l’obscurité elle-même, mais le catalyseur d’un règlement de comptes, tirant tout (et tout le monde) de l’ombre vers la lumière.
Josh Malerman est au sommet de ses prouesses avec Incidents autour de la maisonÀ la fois roman d’horreur magistral et méditation touchante sur la famille et le sacrifice, il est imprégné de degrés d’effroi, qui vont de la terreur subtile à la peur effrayante, en passant par la terreur pure et simple. Ces moments intenses sont cependant tempérés par une tendresse qui sert de cœur battant au livre. Comme le meilleur des Stephens (King, Graham Jones), celui-ci transcende la somme de ses parties pour devenir quelque chose d’infiniment plus expansif. Ce n’est pas seulement une histoire de possession potentielle, mais de reprise de possession de ses propres capacités de bonté au-delà de soi-même. Le principal point à retenir ici – que la seule façon de vaincre nos démons, qu’ils résident à l’intérieur ou à l’extérieur (ou les deux), est de les affronter – peut être familier, mais la nouveauté réside dans le récit.
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