Le J-35A sera sans doute le principal atout de l’industrie aérospatiale et de défense chinoise pour conquérir des parts de marché auprès des fournisseurs américains et européens, en particulier au Moyen-Orient.
Ce pari découle de deux facteurs clés.
Premièrement, le désir d’un nombre croissant de pays – comme Pakistanl’Égypte, l’Arabie Saoudite et d’autres – pour développer leurs capacités de guerre aérienne sans passer par les cordes américaines ou européennes.
Alors que le F-35 serait irréaliste pour chacun de ces pays, le J-35A – ainsi que toutes ses options de munitions – est accessible, du moins du point de vue de la disponibilité, voire à un prix attractif.
Deuxièmement, il existe une opportunité d’attirer hors de Moscou les opérateurs établis d’équipements russes – comme l’Algérie, le Kazakhstan, l’Ouzbékistan et l’Égypte.
Avec le J-35A, la Chine peut aujourd’hui proposer un chasseur furtif, tandis que les solutions russes sont soit limitées à de faibles cadences de production (comme le Su-57), soit encore en développement (comme le Su-75).