La police française a abattu vendredi un homme qui tentait d’incendier une synagogue dans ce qui semble être une attaque antisémite.
Le maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol a fourni des détails sur l’incident, indiquant qu’un individu a tenté de pénétrer dans la synagogue en escaladant une poubelle pour atteindre le premier étage. L’individu aurait lancé un objet en feu, une sorte de « cocktail molotov », sur la synagogue, pour tenter d’allumer un incendie, mais l’incendie était sous contrôle. Cette personne a non seulement tenté d’allumer le feu, mais a également tenté de s’en prendre à un policier, ce qui lui a valu d’être abattu. L’identité de l’auteur de cette attaque reste toutefois inconnue.
De plus, le maire Nicolas a exprimé son soutien à la communauté juive, soulignant que l’attaque n’était pas seulement dirigée contre elle mais contre l’ensemble de la communauté. Il l’a décrit comme une attaque contre la France en général et a souligné que l’antisémitisme n’a pas sa place dans cette république.
D’autres autorités ont également mentionné leurs commentaires à ce sujet, comme le ministère de l’Intérieur Gérald Darmanin, qui a indiqué via X (anciennement Twitter) qu’il allait décorer lundi les héros policiers et pompiers qui ont réussi à contrôler l’incendie et également à neutraliser l’agresseur. . A ses côtés, la présidente de la communauté juive de Rouen Natacha Ben Haim a indiqué que ce qui s’est passé était catastrophique.
La France n’est pas le seul pays confronté à des attaques antisémites, c’est devenu un problème mondial. L’année dernière, en novembre, l’UNESCO et la Délégation permanente de l’Union européenne auprès de l’UNESCO ont organisé un débat sur le rôle important de l’éducation pour faire face à la récente augmentation de l’antisémitisme mondial.