Le tribunal rejette la requête de Tim Ballard et Angel Studios visant à rejeter le procès en diffamation intenté par Kely Suarez. L’affaire passe à la phase de découverte, une phase que Ballard redoute depuis longtemps
Cet article fait désormais partie de la série d’enquêtes complètes de l’ACJ Déraillement : Opération Underground Railroad
Dans un développement juridique important, le juge du tribunal de district Robert Faust a rejeté la requête en rejet déposée par Tim Ballard et Angel Studios aujourd’hui devant le tribunal du troisième district.
Les avocats de Tim Ballard, Katherine Ballard et Angel Studios ont demandé réparation en vertu de la loi uniforme sur la protection de l’expression publique de l’Utah (UPEPA), arguant que le film « Sound of Freedom » était un docu-fiction et non un documentaire, et que tout spectateur raisonnable comprendrait qu’il contient des personnages et des événements fictifs. Ils ont en outre soutenu que même si le personnage de Katy Giselle était basé sur Kely Suarez, la représentation de son implication dans le trafic d’enfants et son arrestation ultérieure était essentiellement vraie.
Mais cet argument s’effondre lorsqu’on l’examine de plus près. Pendant des années, Ballard a avancé des affirmations douteuses et facilement réfutables, comme celle selon laquelle « Sound of Freedom est vrai à 95 % ». Même Operation Underground Railroad, qui a récemment pris ses distances avec Ballard, a publié une page Fact vs. Fiction sur le film qui contenait des mensonges.
Le juge Faust a vu clair dans la mascarade, car les communications internes des frères Harmon ont démontré leur inquiétude quant à la crédibilité de Ballard, comme l’a révélé l’American Crime Journal. Les avocats Suzette Rasmussen et Alan Mortensen, représentant Kely Suarez, ont souligné les contradictions et les incohérences du récit de Ballard. Ils ont également révélé qu’Angel Studios avait été averti au sujet de Ballard mais avait choisi d’ignorer les signaux d’alarme. Des communications internes, initialement publiées par l’American Crime Journal, ont montré que les frères Harmon, cofondateurs d’Angel Studios, étaient au courant des multiples enquêtes criminelles menées contre Ballard, notamment pour fraude.
Les frères Harmon ont admis qu’ils savaient que les allégations formulées dans le film et pendant sa production, sa distribution et sa promotion étaient problématiques, toutes provenant de Ballard.
Alors que la requête en rejet déposée par Angel Studios et Tim Ballard a été rejetée, la requête en rejet de Katherine Ballard a malheureusement été accordée.
Vous pouvez lire l’intégralité de l’ordonnance du tribunal ci-dessous :
Ressources et lectures complémentaires :
Des messages internes révèlent les avertissements répétés, les aveux et le mépris ultérieur des frères Harmon d’Angel Studios concernant les « problèmes » de Tim Ballard – American Crime Journal |
Démasquer le canular du « Son de la liberté » – American Crime Journal |
Le programme « Pay it Forward » de 175 millions de dollars d’Angel Studios et le détournement de « Sound of Freedom » – American Crime Journal |
Histoires mormones : Le son de la liberté avec Anna Merlan, Tim Marchman et Lynn Packer – American Crime Journal |
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