Le ministère russe des Affaires étrangères a demandé samedi une enquête sur une frappe de drone dans la région séparatiste de Transnistrie, en Moldavie. Le ministère a condamné la grève comme étant « une nouvelle provocation » dans la région.
L’attaque kamikaze a visé un Transnistrien vendredi, une unité du ministère de la Défense, entraînant des dommages à une station radar. L’installation attaquée se trouvait à 6 kilomètres de la frontière ukrainienne. La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a condamné l’attaque, affirmant qu’elle “visait à aggraver la situation déjà tendue autour de la Transnistrie”. En outre, Zakharova a déclaré que la Russie « s’attend à ce que[s] une enquête approfondie sur toutes les circonstances de ce qui s’est passé » et « espérons que ceux qui sont à l’origine de cette action imprudente se rendront pleinement compte de ses conséquences dangereuses ».
Cette attaque est la deuxième à se produire en Transnistrie en moins d’un mois. La région avait déjà été touchée par une frappe de drone le 17 mars, provoquant un incendie et endommageant des biens militaires. Le Ministère des Affaires étrangères de la République Moldave Pridnestrovienne a condamné l’attaque du 17 mars comme étant une attaque terroriste. À l’époque, le Bureau moldave de la politique de réintégration avait confirmé que l’Ukraine n’était pas impliquée dans l’incident.
La région séparatiste russophone est soutenue par la Russie depuis les années 1990. Les autorités de la région sont connues pour avoir des liens avec Moscou, dans la mesure où la région accueille environ 1 500 soldats russes.