La Commission d’enquête des Nations Unies sur la Syrie a lancé mardi un appel urgent à toutes les parties au conflit syrien pour qu’elles respectent pleinement le droit international humanitaire et protègent les civils à la lumière d’une augmentation notable des hostilités.
La Commission d’enquête internationale indépendante sur la République arabe syrienne a exprimé son inquiétude face à l’escalade de la violence, avertissant que la Syrie est entraînée dans un conflit régional plus large. La Commission a souligné que les violences observées les années précédentes ne devraient pas se reproduire, car elles plongeraient la Syrie dans une nouvelle phase de conflit catastrophique.
La récente escalade de la violence a aggravé la misère des civils et a également plongé la Syrie dans des troubles régionaux plus importants. La Commission a souligné que les parties au conflit doivent respecter le droit international humanitaire en protégeant les civils et les infrastructures. Ils ont souligné que le fait de continuer à négliger ces tâches aggraverait la crise humanitaire.
Le rapport met en évidence des agressions aveugles, des zones résidentielles ciblées et des dommages causés aux infrastructures vitales. L’ONU a observé que ces actions violent le droit international, prolongent le conflit et font obstacle aux initiatives de consolidation de la paix. La Commission indépendante a souligné qu’il était essentiel de donner la priorité à la responsabilisation pour ces violations afin d’éviter une nouvelle escalade.
Geir O. Pedersen, l’envoyé spécial pour la Syrie auprès de l’ONU, a également publié une déclaration exprimant son inquiétude face à la situation actuelle. Il a souligné la nécessité cruciale d’une désescalade et a exhorté toutes les parties à participer à un dialogue constructif. Pedersen a insisté dans sa déclaration officielle sur le fait que c’était le moment pour chacun de s’éloigner des choix militaires, de se concentrer sur le bien-être des citoyens syriens et de reprendre les négociations.
Pedersen a souligné l’importance d’établir une atmosphère favorable à des discussions politiques significatives, conformément à la résolution 2254 du Conseil de sécurité des Nations Unies. Il a souligné l’importance d’établir la confiance via des cessez-le-feu localisés, l’accès à l’aide humanitaire et les échanges de prisonniers pour faciliter une résolution politique plus large. L’accent renouvelé de l’ONU sur le respect du droit international et la protection des civils fournit une structure pour atténuer la crise persistante en Syrie. Néanmoins, la réalisation de ces objectifs dépend du dévouement des parties en conflit et du soutien de la communauté mondiale. Les enjeux sont considérables et les conséquences de l’inaction sont graves.
Cet appel urgent intervient à un moment crucial, où le sort de millions de Syriens est en jeu. L’ONU maintient son appel à la paix, à la justice et à la responsabilité, encourageant toutes les parties à placer le bien-être du peuple syrien avant les objectifs militaires. L’ONU continue de plaider en faveur d’un cessez-le-feu à l’échelle nationale en Syrie afin de permettre l’accès humanitaire et d’atténuer les souffrances de la population civile. La résolution 2254 du Conseil de sécurité des Nations Unies exhorte la communauté mondiale à soutenir ces initiatives et à œuvrer pour une résolution politique durable.