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Plan de relance
La protection du sol est aussi importante que celle de l’eau et de l’air. C’est dans cette optique qu’une enveloppe de 28 millions € est prévue pour les années budgétaires 2022-2024, afin de permettre à la SPAQuE de procéder à l’assainissement de 7 décharges particulièrement problématiques.
Les anciennes décharges constituent une préoccupation majeure en termes de pollution, avec des conséquences directes sur les ressources naturelles, l’eau potable et la sécurité des personnes.
Concrètement, il s’agit d’effectuer une série de travaux (drainage et traitement des gaz, pompage et traitement des eaux souterraines, dispositif d’étanchéification) pour éviter les risques d’explosion à la suite des dégagements de gaz dits “de décharge”, mais aussi les risques de pollution des sols et des nappes phréatiques.
Les 7 décharges concernées et les périodes d’intervention :
- Limoy (Namur) – Date de début : septembre 2021 – Date de fin : juin 2023
- Chêne à l’Image (Châtelet) – Date de début : janvier 2022 – Date de fin : juin 2024
- Ormont (Tournai) – Date de début : octobre 2022 – Date de fin : août 2024
- Crayère des Fonds de Morvau (Binche) – Date de début : octobre 2023 – Date de fin : décembre 2024
- Basse Wavre (Wavre) – Date de début : octobre 2023 – Date de fin : décembre 2024
- Le Marais (Boussu) – Date de début : novembre 2022 – Date de fin : décembre 2026
- Carrière du Radar (Flobecq) – Date de début : janvier 2024 – Date de fin : décembre 2027
Une priorisation en fonction du degré d’urgence d’intervention a été établie entre les décharges les plus problématiques.
Une optique d’économie circulaire
Les modalités d’assainissement d’une décharge intègrent les approches de l’économie circulaire. En effet, la réflexion d’un chantier analyse toutes les pistes de valorisation potentielle qu’il offre: valorisation des déchets qui devront être manipulés et meilleur projet d’utilisation du sol après sécurisation. La réalisation d’un chantier de sécurisation d’une ancienne décharge apporte donc de la valeur ajoutée au territoire.
Des opportunités d’emploi
En outre, la dépollution crée aussi des opportunités nombreuses d’emplois. Parmi les moyens pour y parvenir, la Commission propose notamment de limiter l’artificialisation des terres et l’imperméabilisation des sols grâce à une utilisation circulaire des terres, de donner la priorité à la réutilisation et au recyclage des terres et de restaurer les sols dégradés et assainir les sites contaminés.
Un budget revu à la hausse
Un budget initial de 16 millions € avait été réservé en 2020 à ces 7 chantiers. Toutefois, l’inflation importante des coûts de la main d’œuvre, de l’énergie et de certains matériaux ainsi que la prise en compte de la présence de polluants émergents ont imposé une révision de l’enveloppe initialement prévue. En conséquence, le budget a été porté à 28.350.000 €.