La maire d’Amsterdam, la capitale des Pays-Bas, Femke Halsema, a condamné les attaques contre des Israéliens et des Juifs à la suite d’un match de football entre l’équipe de football du Maccabi Tel Aviv et une équipe néerlandaise.
Des partisans israéliens ont été battus et agressés dans la soirée du 7 novembre. Halsema a déclaré que les attaques n’étaient pas liées à « la situation au Moyen-Orient ou en Israël ou en Palestine », ajoutant que les attaques n’avaient « rien à voir avec une protestation ou une manifestation ; c’était un crime.
Le Premier ministre néerlandais Dick Schoof a en outre condamné les manifestations, déclarant qu’il avait « honte que cela se soit produit aux Pays-Bas » et qu’il s’agissait « d’une terrible attaque antisémite » qui « ne sera pas tolérée ».
Les attaques auraient été provoquées par le comportement de certains supporters de football israéliens la nuit précédente, qui scandaient des déclarations anti-arabes et brûlaient des drapeaux palestiniens. Le ministère des Affaires étrangères de l’État de Palestine a déclaré le X qu’il « fermement [condemn] les slogans anti-arabes et les actions hostiles menées par les supporters d’un club de football israélien à Amsterdam », et a appelé « le gouvernement néerlandais à mener une enquête immédiate sur les instigateurs de ces troubles et à protéger les Palestiniens et les Arabes résidant aux Pays-Bas. »
À la suite de ces événements, des attaques ont été menées contre toute personne que les émeutiers considéraient comme juive, selon les rapports des victimes à la BBC. Les assaillants ont crié « Tsahal, Tsahal » et « Palestine » alors qu’ils s’en prenaient aux Israéliens et aux Juifs, a déclaré une victime. La maire Femke Halsema a déclaré que les émeutes rappelaient les pogroms nazis et lui faisaient penser à « la nuit du verre brisé », une attaque antisémite coordonnée et violente en Allemagne en 1938.
L’ambassade d’Israël aux États-Unis a déclaré sur X en réponse à l’événement que
[T]rien ne justifie un lynchage collectif. Les supporters de football israéliens devraient être autorisés à soutenir leur équipe sans crainte de danger physique. L’époque où l’on pourchassait les Juifs dans les rues des villes européennes devrait rester dans les sombres annales de l’histoire.
La liberté d’expression ne signifie pas la liberté de protestation violente, de la part de qui que ce soit. L’État de droit exige que le système juridique respecte la dignité et l’autonomie de tous les individus et veille à ce que leurs droits soient protégés. Ces droits incluent nécessairement la liberté d’expression et la liberté d’expression, mais aussi le droit à l’intégrité physique et le droit à la vie privée.