Strasbourg (Bruxelles Morning Newspaper) – Le Parlement européen a approuvé de nouveaux objectifs environnementaux pour 2024-2029, visant à renforcer la durabilité et à réduire l’empreinte écologique.
Le Bureau du Parlement européen, l’organe chargé des décisions sur les questions concernant l’organisation interne de l’institution, a approuvé une augmentation substantielle des efforts visant à réduire davantage l’empreinte écologique du Parlement. Il a révisé sa politique environnementale et fixé de nouveaux seuils environnementaux pour la période 2024-2029.
Comment les nouveaux objectifs environnementaux affecteront-ils les efforts du Parlement en matière de développement durable ?
S’appuyant sur un solide bilan en matière de mesures environnementales, le Parlement européen s’engage à promouvoir davantage son développement durable sur le plan opérationnel. Dans son discours, le député européen Nicolae Ștefănuță, responsable du système européen de gestion environnementale et d’audit (EMAS), a commenté la décision du Bureau, affirmant que les nouveaux objectifs environnementaux permettraient au Parlement européen d’améliorer ses performances environnementales au cours des cinq prochaines années.
Il a souligné que l’intégration de la durabilité dans les activités du Parlement était désormais essentielle pour tous les projets prévus, tels que la rénovation des bâtiments, la numérisation accrue et la promotion d’options de transport plus écologiques pour les députés et le personnel. Il a ajouté que cette approche visait à donner un bon exemple de durabilité à toutes les institutions démocratiques du monde entier.
Comment la performance environnementale du Parlement européen s’améliore-t-elle ?
Selon le Parlement européen, tout au long de la neuvième législature, la performance environnementale du Parlement s’est révélée très solide. Les émissions de gaz à effet de serre ont diminué de 47 % entre 2006 et 2023. La consommation d’énergie a été réduite de 53 % par rapport à 2012 (en kWh par m²) et la consommation d’eau a été réduite de 44 %. Extension des installations de panneaux solaires.
De plus, l’efficacité énergétique a été améliorée et la production d’énergie renouvelable a augmenté. Le Parlement a également réduit la quantité de déchets alimentaires en kg par repas servi de 59 % par rapport à 2016 et les déchets non recyclés (kg par ETP) ont diminué de 43 %. La digitalisation des opérations s’est accélérée, la consommation de papier a diminué de 61 % par rapport à la moyenne de la période 2010-2014 et des efforts de réduction de l’empreinte carbone numérique ont été entrepris.