La Première ministre danoise Mette Frederiksen a été agressée vendredi dans les rues de Copenhague, selon les médias locaux. La police de Copenhague a annoncé le X avoir procédé à une arrestation liée à « l’incident » impliquant le Premier ministre, survenu sur la place Kultorvet à Copenhague. La police n’a fourni aucun autre commentaire.
Les réactions des collègues responsables de l’UE soutenant Frederiksen ont afflué contre X après l’attaque. Son collègue Premier ministre nordique Pettri Orpo, de Finlande, a déclaré qu’il était «[d]profondément choqué par l’agression contre ma collègue et amie Mette Frederiksen à Copenhague. Je condamne fermement toute forme de violence contre les dirigeants démocratiquement élus dans nos sociétés libres. Mes pensées vous accompagnent et je vous souhaite du courage pendant cette période difficile. Le Premier ministre suédois Ulf Kristersson a fait écho à ces sentiments, déclarant notamment : « Une attaque contre un dirigeant démocratiquement élu est aussi une attaque contre notre démocratie. »
Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a déclaré :
Mette Frederiksen est une leader engagée, une personne formidable et une grande amie. L’attaque dont elle a été victime ce soir est une attaque contre nous tous qui croyons en une Europe de liberté, de tolérance et de paix. Je viens de lui transmettre tout mon soutien et celui des citoyens espagnols en ces temps difficiles.
La violence n’a pas sa place dans l’UE.
Il s’agit de la deuxième attaque contre un chef de gouvernement européen au cours du mois dernier. Le 15 mai, un agresseur a abattu le Premier ministre slovaque Robert Fico en raison de plusieurs politiques gouvernementales, notamment de la réduction de l’aide militaire à l’Ukraine. Fico a survécu à la tentative d’assassinat et est sorti de l’hôpital la semaine dernière.
Le Danemark doit voter dans deux jours aux élections européennes en cours.
Ceci est une histoire en développement.