Atty de Californie. Le général Rob Bonta a averti samedi les propriétaires que les règles de prix abusifs en vigueur en raison des incendies du comté de Los Angeles s’appliquent même dans les cas où des guerres d’enchères éclatent pour leur propriété.
En vertu de ces règles, entrées en vigueur lorsque le gouverneur a déclaré l’état d’urgence, les propriétaires locaux ne peuvent généralement pas facturer plus de 10 % de plus que ce qu’ils facturaient ou annonçaient avant la crise.
De nombreux propriétaires ont de toute façon essayé de facturer au-dessus de ces niveaux, publiant des annonces en ligne qui montrent parfois des augmentations supérieures à 50 %, voire 100 %.
Les annonces de location ont suscité l’indignation des politiciens, des groupes de locataires et même de certaines organisations de propriétaires qui ont tous exhorté les forces de l’ordre à sévir.
Bonta a promis d’engager des poursuites, mais certains agents, propriétaires et locataires ne savent pas si la loi s’applique aux cas de guerre d’enchères.
Parfois, les victimes d’incendies – soit à la demande du propriétaire, soit de leur propre gré – ont soumis des offres bien supérieures au prix initial demandé, désespérées de trouver un logement dans un marché tendu après que les incendies ont détruit leur maison.
Dans un communiqué de presse samedi, le bureau du procureur général a cherché à dissiper toute confusion, affirmant explicitement que la loi sur les prix abusifs s’applique aux guerres d’enchères, les propriétaires étant incapables d’accepter les offres qui aboutissent à un loyer dépassant les limites autrement fixées par la loi.
“L’essentiel est le suivant : les propriétaires ne peuvent pas facturer, ni accepter, un loyer dépassant le plafond de 10 % fixé par la loi californienne sur les prix abusifs, même s’ils trouvent quelqu’un qui est prêt à le payer”, a déclaré Bonta dans un communiqué. « Notre législature a adopté de solides protections pour les locataires en temps de crise, et je m’engage à garantir que ces protections soient suivies et respectées.
S’ils sont reconnus coupables de prix abusifs, les propriétaires peuvent encourir jusqu’à un an de prison et des sanctions pénales de 10 000 $ par infraction. Le bureau du procureur général a exhorté les Californiens qui pensent avoir été victimes de prix abusifs à le signaler sur oag.ca.gov/report.