TLe procureur néerlandais (OM) a annoncé jeudi son intention d’enquêter sur la plainte pénale déposée par un groupe d’organisations de défense des droits de l’homme contre Booking.com, une plateforme de location en ligne de logements de vacances, concernant leur prétendue liste de propriétés à louer dans les colonies israéliennes. Le Centre de recherche sur les sociétés multinationales (SOMO), le Centre européen de soutien juridique (ELSC), le Forum des droits et la société civile palestinienne Al-Hag ont lancé la plainte en novembre 2023 mais ne l’ont rendue publique que récemment.
Selon les ONG, “En facilitant la location de maisons de vacances sur des terres volées à la population palestinienne indigène, Booking.com profite des crimes de guerre.» L’affaire est amené en vertu de la législation anti-blanchiment d’argent et de l’article 1(4) de la loi néerlandaise sur les crimes internationaux (Wet Internationale Misdrijven) qui interdit spécifiquement profiter des crimes de guerre. Le groupe a affirmé que le “profits du crime» effectués par Booking.com entrent dans le système financier néerlandais et que cela constitue ainsi du blanchiment d’argent.
Enquêtes mené entre juillet 2022 et 2023boui Les organisations de défense des droits humains ont identifié 70 logements – 13 à Jérusalem-Est et 57 dans d’autres régions de Cisjordanie – sur Booking.com. Les ONG ont également déclaré que ces inscriptions pourraient être caractérisé comme des « pratiques trompeuses au mépris du droit international », générant des profits grâce aux violations des droits humains et contribuant à l’entretien de colonies illégales.
Les colonies israéliennes ont été reconnues illégales par la Cour internationale de Justice et le gouvernement néerlandais. De plus, Booking.com était sur liste noire par le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies en 2020 dans la base de données des entreprises facilitant les colonies israéliennes dans le territoire palestinien occupé, créée en 2016. De plus, Human Rights Watch avait déjà fait part de ses inquiétudes concernant les agences de voyage telles qu’Airbnb et Booking.com en 2018, alléguering ils ont facilité l’existence de ces colonies.
À l’heure actuelle, les procureurs étudient la plainte, mais n’ont pas été en mesure de fournir au public un calendrier précis concernant les prochaines étapes.