Un candidat pro-russe et sceptique à l’égard de l’OTAN a remporté le second tour du scrutin du 9 décembre pour devenir président de la Roumanie, un pays qui s’est tourné à plusieurs reprises vers l’OTAN et l’Occident et qui est géographiquement vital pour l’alliance.
L’homme politique indépendant Calin Georgescu a remporté la première place lors des élections du week-end, mais n’a pas réussi à obtenir 50 % des voix. Il devra faire face à une nouvelle élection contre la chef de l’opposition Union Sauvons la Roumanie, Elena Lasconi, arrivée deuxième.
Georgescu est un ancien membre du parti d’extrême droite Alliance pour l’unification des Roumains qui a critiqué le bouclier antimissile balistique de l’OTAN en Roumanie et a fait l’éloge des anciens dirigeants antisémites roumains.
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