Malgré des températures glaciales et de fortes chutes de neige, des centaines de Sud-Coréens se sont rassemblés dans la nuit de dimanche à dimanche près de la résidence du président destitué Yoon Suk Yeol à Hannam-dong, à Séoul, exigeant son arrestation et son emprisonnement.
L’Assemblée nationale mise en accusation Yoon avec 204 voix pour, dépassant la majorité des deux tiers des 300 législateurs, onze jours après que Yoon a déclaré la loi martiale le 3 décembre 2024. Le tribunal du district ouest de Séoul a approuvé un mandat d’arrêt contre Yoon pour insurrection et abus. Le tribunal a également approuvé un mandat de perquisition dans la résidence officielle de Yoon. La division pénale du tribunal du district ouest de Séoul a rejeté dimanche l’objection de Yoon à l’exécution du mandat d’arrêt et du mandat de perquisition de la résidence présidentielle.
À l’approche de l’expiration du mandat d’arrêt du président Yoon Suk Yeol, le Bureau d’enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires (CIO) envisagerait de retenter l’exécution de l’arrestation le 6 janvier, dernier jour de validité du mandat. Le CIO a envoyé samedi un document officiel au président par intérim Choi Sang-mok lui demandant d’ordonner au service de sécurité présidentielle de se conformer à l’exécution du mandat d’arrêt.
La première tentative d’exécution du mandat le 3 a échoué. Même si une deuxième tentative était prévue le 5, elle a été reportée d’un jour en raison de fortes chutes de neige et de conditions météorologiques défavorables. Selon les médias locaux, une quarantaine de membres du People Power Party (PPP) devraient se rassembler devant la résidence de Yoon le 6 janvier pour empêcher le CIO d’exécuter le mandat d’arrêt.