Des exercices comme Indus Shield, Anatolian Eagle, High Mark et d’autres sont largement calqués sur Red Flag, que l’US Air Force (USAF) a lancé en 1975 pour s’appuyer sur son expérience de la guerre du Vietnam.
L’un des objectifs de Red Flag est de fournir aux armes aériennes participantes un environnement dans lequel elles peuvent opérer comme elles le feraient dans une opération réelle. Ils ont la possibilité de tester leurs systèmes, leurs tactiques et leurs procédures opérationnelles et de maintenance. En outre, ces armes aériennes peuvent également comparer leurs processus à ceux d’autres et acquérir de l’expérience dans des conditions de type conflit.
À moins d’un véritable conflit, un exercice à grande échelle peut constituer l’environnement le plus réaliste pour acquérir une expérience opérationnelle. Cette expérience pourrait aider les forces aériennes à accroître leur réussite et leur capacité de survie lorsqu’elles s’engagent dans un conflit réel. La PAF attribue par exemple une partie de son succès dans Swift Retort (sa réponse aux frappes aériennes de l’Indian Air Force à Balakot en 2019) à sa formation, qui passe par des exercices.
Tous les pays ne peuvent pas se rendre au Red Flag, c’est pourquoi la PAF s’efforce désormais de positionner l’Indus Shield comme une alternative à ces forces aériennes, ou du moins comme un complément pour les pays qui participent à d’autres exercices.
Cela dit, il ne faut pas négliger la valeur potentielle de l’Indus Shield, que ce soit pour le PAF ou ses partenaires.