Bruxelles (Brussels Morning Newspaper) – L’Union européenne a lancé une nouvelle plainte auprès de l’Organisation mondiale du commerce contre la réglementation chinoise sur les taux de redevances sur les brevets de haute technologie.
La Commission européenne a déposé une plainte auprès de l’Organisation mondiale du commerce le 20 janvier 2025 contre la Chine. Il a souligné la pratique « injuste et illégale » de la Chine consistant à fixer des taux de redevances mondiaux pour les brevets essentiels conformes aux normes de l’Union européenne sans l’autorisation du propriétaire du brevet.
Il accuse la Chine d’autoriser ses tribunaux à fixer des tarifs mondiaux pour les entreprises européennes de haute technologie, en particulier dans le domaine des télécommunications.
Cela pousse les entreprises européennes innovantes de haute technologie à baisser leurs tarifs à l’échelle mondiale, donnant ainsi aux fabricants chinois un accès injuste à ces technologies européennes, à moindre coût.
a déclaré l’UE dans un communiqué.
Les industries de haute technologie dynamiques de l’UE doivent pouvoir rivaliser équitablement et sur un pied d’égalité,
a déclaré Maros Sefcovic, le commissaire européen au commerce.
Lorsque ce n’est pas le cas, la Commission prend des mesures décisives pour protéger leurs droits.
Dans la première étape du règlement des différends à l’OMC, la Commission européenne a demandé des consultations avec la Chine. Si aucune solution acceptable n’est trouvée dans les 60 jours, l’exécutif européen peut demander la formation d’un comité d’arbitrage. La durée moyenne d’une procédure de groupe spécial est de 12 mois.
Comment s’est déroulée la procédure européenne contre la Chine en 2022 ?
Début 2022, la Commission européenne a ouvert une vaste procédure commerciale similaire contre la Chine auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Le problème ici concernait les injonctions chinoises anti-poursuites. L’UE a demandé à la Chine d’entamer des négociations avec elle sur les mesures qui compromettent la protection et le respect des droits de propriété intellectuelle.
Cette décision a été exécutée le 18 février 2022. L’Union européenne avait affirmé que la Chine avait recours à des injonctions anti-poursuites comme moyen de forcer les entreprises européennes de haute technologie à négocier des redevances sur les brevets inférieures. Le recours à de telles injonctions légales était considéré comme l’un des moyens de dissuader les droits de propriété intellectuelle, ce qui pourrait nuire à l’innovation et à la compétitivité dans l’Union européenne.