Auteurs : Ewoud Willaert, Nel Van Daele et Anouk Schryvers (Schoups)
Il y a quelques semaines, le nouveau gouvernement flamand a publié le texte intégral de son accord de coalition pour la prochaine législature. L’une des mesures annoncées et évoquée également à plusieurs reprises dans les médias concerne la modification de l’obligation de rénovation des immeubles d’habitation.
L’obligation de rénovation des bâtiments d’habitation est entrée en vigueur le 1er janvier 2023. Conformément à cette mesure, contenue dans le décret sur l’énergie, le propriétaire qui a acquis un logement de classe énergétique E ou F à partir de la date susmentionnée doit rénover ce logement en un étiquette énergétique minimale D. Il dispose de cinq ans à compter de la date à laquelle il est devenu propriétaire. Si le logement est revendu au cours de cette période de cinq ans, l’obligation de rénovation est transférée aux nouveaux acheteurs, qui doivent s’en acquitter pendant le reste de la période en cours.
Cette obligation de rénovation s’applique non seulement aux achats, mais également à divers autres modes d’acquisition de la pleine propriété, par exemple en cas de donation ou d’apport ou de cession d’une industrie, ainsi qu’en cas de création d’un bail ou d’un immeuble. droits, etc. Par ailleurs, avec l’introduction de l’obligation de rénovation, un parcours plus strict est prévu : par exemple, un immeuble d’habitation acheté à partir du 1er janvier 2028 ne devra pas obtenir au moins le label D, mais le label C dans un délai de cinq ans. L’obligation de rénovation serait systématiquement augmentée jusqu’à ce que les maisons et appartements achetés après le 1er janvier 2045 doivent bénéficier d’un label A d’ici cinq ans.
Cette mesure avait déjà été critiquée lors de l’introduction de l’obligation de rénovation. Par exemple, les jeunes acheteurs s’inquiétaient des coûts liés à l’obtention d’une étiquette énergétique minimale. En revanche, selon certains, l’obligation n’allait pas assez loin, car elle n’inciterait pas suffisamment les nouveaux propriétaires à avoir une vision à long terme et les inciterait plutôt à réaliser rapidement des travaux (limités) pour obtenir un label D. , au lieu de procéder immédiatement à une rénovation complète en label A.
Selon le texte du récent accord de coalition, le nouveau gouvernement flamand veut se concentrer lors de la prochaine législature sur les maisons les moins efficaces, de classe énergétique E ou F. Dans ce contexte, l’obligation de rénovation est également modifiée. Par exemple, la voie la plus stricte qui serait mise en œuvre à partir de 2028 serait supprimée : l’obligation de rénovation serait limitée à l’obtention au moins du label D. Le délai pour se conformer à l’obligation de rénovation serait également adapté : un allongement du délai de cinq à six ans sont prévus dans l’accord de coalition.
Attention : selon le texte de l’accord de coalition, seule l’obligation de rénovation des immeubles d’habitation ou des unités immobilières est modifiée. L’obligation de rénovation des bâtiments non résidentiels, applicable depuis le 1er janvier 2022, reste pleinement en vigueur. Les bâtiments non résidentiels doivent respecter un ensemble minimum de mesures dans les cinq ans suivant le transfert (notamment isolation de la toiture, remplacement du simple vitrage, etc.), ainsi qu’atteindre une part minimale d’énergie renouvelable de 5 % (ou label énergétique E). .
Il appartient désormais au gouvernement flamand de concrétiser concrètement ce passage de l’accord de coalition. Nous continuerons à surveiller cela et vous tiendrons informés dès que nous aurons plus d’informations sur une adaptation efficace de la réglementation applicable.
Source : Schoups