Auteur: Claeys & Engels
Les revenus du droit d’auteur bénéficient d’un traitement fiscal particulièrement favorable. Jusqu’à un certain plafond, ceux-ci sont imposés au taux distinct de 15 %. Dans la pratique, ce système est utilisé comme une forme de récompense attractive pour de nombreux salariés.
Désormais, les droits d’auteur accordés aux salariés ne seront plus considérés comme des « salaires » au sens des cotisations sociales si certaines conditions sont remplies.
Cependant, pour bénéficier de cette exonération de cotisations sociales, les employeurs doivent déposer une déclaration/régularisation avant la fin de l’année !
De quels remboursements s’agit-il ?
L’exonération de cotisations sociales s’applique aux indemnités versées par un employeur au titre de la cession par son salarié des droits d’auteur soumis à la législation fiscale.
Il doit donc s’agir de droits d’auteur, de droits voisins ou de licences légales portant sur des œuvres littéraires ou artistiques originales telles que visées à l’article 11.
De plus, le salarié doit être en possession d’un certificat d’œuvre d’art ou être rémunéré pour le transfert ou la licence de ces droits à un tiers à des fins de communication au public, d’exécution ou d’exécution publique, ou de reproduction.
Plafond d’exonération
Lorsque les conditions ci-dessus sont remplies, les rémunérations au titre des droits d’auteur perçues par les salariés sont exonérées de cotisations sociales à condition que :
l’indemnité de droit d’auteur n’excède pas 30 % de la somme des salaires soumis aux cotisations sociales et de l’indemnité de droit d’auteur ; et la compensation des droits d’auteur et la rémunération sont déterminées en fonction du marché ; et le montant de la compensation des droits d’auteur est indiqué dans la déclaration trimestrielle du DmfA sous un code spécifique (code salarial 47). Interdiction de conversion des salaires
L’exonération ci-dessus ne s’applique pas si les droits d’auteur sont accordés en échange ou à la place d’une rémunération ou d’autres avantages.
Il est toutefois possible de déroger à cette interdiction sous certaines conditions bien précises.
Les droits d’auteur que l’employeur a déclarés fiscalement pour le salarié concerné au titre des revenus mobiliers pour les années de revenus 2022, 2021, 2020, 2019 ou 2018 peuvent être exonérés de cotisations sociales à partir de 2023, même si ces droits d’auteur ont jusqu’à présent été nuancés. comme salaire, soumis aux cotisations de sécurité sociale. A cet effet, l’employeur devra déclarer le montant à convertir au RSZ avant fin 2023.
En revanche, les employeurs qui n’ont pas déclaré par le passé les compensations de droits d’auteur au RSZ (et qui n’ont donc pas payé de cotisations sociales sur ces compensations) doivent régulariser leur situation auprès du RSZ avant le 31 décembre 2023 s’ils souhaitent bénéficier de l’exception à l’interdiction de conversion des salaires. Le cas échéant, les sommes régularisées avant fin 2023 ne donneront pas lieu au paiement de cotisations sociales, de majorations, d’indemnités forfaitaires ou d’intérêts au RSZ.
Élément d’action
Les employeurs qui accordent une compensation du droit d’auteur à leurs salariés et souhaitent les exonérer des cotisations de sécurité sociale doivent soumettre les déclarations ad hoc nécessaires au RSZ avant la fin de cette année.
Source : Claeys & Engels